La création du mal partie 2.

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Le jour suivant il alla voir une auto-école pour passer son permis de conduire. Arrivé au centre pour passer l’examen écrit, il inscrit d’abord ses coordonnées sur une fiche d’inscription, puis alla devant la surveillante de salle :
-Monsieur votre salle est …
- Au fond du couloir à gauche, je le sais déjà merci.
-Vous prenez souvent cet air suffisant avec tout le monde ?
-Vous prenez souvent cette tête effrayante avec tout le monde ?
La surveillante froissa son visage alors que Victor se dirigea vers sa salle de composition. Une fois arrivé, il prit un crayon et alla s’asseoir. Il aperçut sur sa table une feuille d’examen retournée. La surveillante entra dans la salle quelques minutes après avec son téléphone et une grille de mots-croisés. « Vous avez une heure. Ce temps écoulé, vous devrez déposer votre copie sur mon bureau dans les cinq minutes qui suivent. Faites ce que vous voulez mais faites-le en silence, je fais mes mots croisés. Je ne vous souhaite pas bonne chance car vous m’obligez à être présente un dimanche matin. Si vous réussissez l’examen écrit, on vous contactera pour passer la pratique. Si non rendez-vous dans trois mois. C’est tout ! ». La surveillante prit un crayon et commença à faire ses mots croisés en silence. A ce moment-là, Victor avait déjà commencé à composer pendant que les autres attendait le signal. Après cinq minutes, quand ils se rendirent compte que Victor avait commencé à travailler et qu’il n’avait pas été sanctionné, ils commencèrent eux aussi. L’épreuve terminée, Victor sortit directement de l’auto-école et rentra dans sa chambre d’étudiant, il commanda aussi à manger. Vers vingt-heure par là il reçut un message de son examinatrice qui lui disait de passer le lendemain pour l’épreuve pratique. Il esquissa un sourire car il avait compris que son examinatrice ne voulait pas l’appeler lui annoncer qu’il était admis. Il avait obtenu la note maximale alors qu’il n’avait jamais pris un seul cours ni même conduit une seule fois une voiture de sa vie. Le jour qui suivait, il entra à l’auto-école et son examinateur le conduit directement à la voiture qui allait être utilisée pour son examen pratique. Une fois à l’intérieur, il mit sa ceinture de sécurité, régla les rétroviseurs, ajusta sa position, vérifia que le klaxon marchait et mit pour finir le contact. Durant près d’une demi-heure, il a roulé dans tout Paris tout en suivant les instructions de son moniteur. Une fois l’évaluation terminée, son moniteur lui demanda où il avait appris à conduire car impressionner par sa prestation. Ce dernier lui répondit qu’il est tout simplement observateur et qu’il a appris en regardant les chauffeurs de taxi et son père étant plus jeune. Il sortit de la voiture et alla en salle d’attente où on lui remit son permis de conduire quinze minutes plus tard. Il rentra donc chez lui et commanda à manger. Une fois chez lui, on sonna à sa porte. Il alla ouvrir la porte et c’était un homme en chemise blanche qui était présent. Une carrure un peu svelte et une taille au-dessus du mètre quatre-vingt, ce dernier lui tendit des clés.
-Bonsoir Victor.
-Mr Gallow
-Tu sais, tu as fait beaucoup pour ma fille quand elle était dans ta fac. Comme promis voici ton due.
-Merci infiniment.
-Mais avant de te la donner je dois savoir pourquoi tu la veux maintenant ?
- Non, ce n’est pas ce que vous voulez savoir, sous votre air d’homme aimant se cache un homme froid et sans cœur. Vous vous fichez complètement de ce que je vis. Vous voulez savoir si j’ai le permis ? Sachez que je l’ai, rassurez-vous.
-Je vois que tu as bonne mémoire, et Emilie comment va-t-elle ?
-Vous devriez le savoir mieux que moi, vu que vous êtes son père.
-Je te remercie en tout cas de l’avoir protégée contre ce gang.
-C’est du passé, si vous êtes là c’est pour m’apporter ce que vous me devez. Comme c’est chose faite, vous pouvez vous en allez.
-Quand est-ce que tu es devenue aussi méchant et hostile. Tu n’es plus le petit garçon gentil et attentionné qui se sacrifie pour les autres.
-Ne me faites pas vomir, Mr Gallow. Votre fausse sympathie est insupportable.
-Peu importe. Ta voiture est garée en bas. C’est une Toyota couleur rouge. Aurevoir Victor.
-Aurevoir Mr Gallow. Au plaisir de ne jamais vous revoir.

Coeur NoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant