Coeur Noir

Éloigne-Toi !

Maria alla voir Victor pour lui demander ce qu’il s’était passé, et il lui répondit qu’il avait fait un nouveau contrat beaucoup plus bénéfique. Il commença à se gratter les cheveux et parti aux toilettes à toute vitesse et s‘est lavé le visage. Sonia en passant l’a aperçu entrain de prononcer ces mots : « Tu as bien vu que je suis encore lucide et que je peux prendre mes propres décisions. Alors je n’ai pas besoin de toi pour avancer. Tu vas arrêter de pourrir mes journées et tu va-t’en aller. ». Sonia s’approcha de lui doucement et lui demanda si tout allait bien. Il lui répondit que ce n’était rien de grave, il voulait juste réaliser à quel point il avait assuré lors de la réunion avec Mme Sepada. Des jours passèrent et Sonia continuait à remarquer un comportement de plus en plus inquiétant chez Victor. C’était la cinquième fois ce Mardi et elle décida de suivre les conseils du Dr Martin. Elle l’invita dans un café pour lui parler. Lorsqu’ils sont arrivés, Sonia commanda un café latté noir sans sucre et Victor pris un café au lait avec sucre et un croissant. Il essaya une blague déplacée pour détendre l’atmosphère.
-Je suis content de te voir. Au moins aujourd’hui tu ne m’as pas posé un lapin comme la dernière fois.
-Oui et j’en suis encore désolé mais nous ne sommes pas là pour ça. J’ai quelque chose d’important à te dire
-Vas-y Sonia, Craches le morceau.
-Victor je ne sais pas ce qu’il t’arrive mais tu n’es pas comme d’habitude. Tu te comportes bizarrement, tu te mets à parler seul et tu es régulièrement blessée à la main. Je m’inquiète pour toi.
-Ne t’inquiète pas je vais bien. Et en plus tu n’es ni ma mère ni ma petite copine pour t’inquiéter pour moi.
-Mais je suis ton amie et je pense que c’est complètement légitime de m’inquiéter pour toi, surtout qu’on habite ensemble. J’ai pris rendez-vous pour toi avec un psychiatre et c’est jeudi prochain.
-Tu penses donc que je suis fou ou dérangé. Une étude montre que ce qui se parle à eux même serait plus intelligent que la moyenne.
-Mais dans ton cas j’ai l’impression que tu te bats contre quelque chose ou quelqu’un et ça m’inquiète.
-Oui tu as raison je me bats contre quelque chose et ce sont mes sentiments. J’ai peur qu’en te disant je t’aime, tu ne me répondes pas moi aussi ; j’ai peur de ne pas être à la hauteur de toi et ça me brise de l’intérieur.
-Je vois ce que tu ressens, mais je ne peux pas accepter tes avances, je ne suis pas prête pour toi.
-T’es-tu seulement demandé si je serais d’accord pour aller voir ce médecin ?
-Victor, je ne suis pas ton ennemie. J’essaie seulement de t’aider.
-Dis-moi comment s’appelle ce médecin.
-Il se nomme Martin Du Roy
-Je supposes que lui au moins ne me brisera pas le cœur comme tu viens de le faire. Tu ne veux pas être avec moi mais tu t’impliques un peu trop dans ma vie. Un conseil, éloigne-toi avant que ma folie ne me dévore et ne me pousse à te tuer.