Victor sortit très vite du bureau de Mr Kefi et alla dans les toilettes de la boite. Il se lava le visage et frappa d’un coup sec le miroir en face de lui, brisant ainsi ce dernier. Il leva la tête et regarda son reflet sur le miroir brisé, il se grattait les cheveux et frappa du poing sur le mur encore et encore. Lorsque la blessure de sa main fut entièrement ouverte il commença à murmurer : « il ne peut pas me traiter comme ça. J’ai fait tout ce que je pouvais pour augmenter son chiffre d’affaires, et il ose m’insulter de la sorte ? Il pense être un démon, il ne connait pas la colère et la folie que j’ai en moins et ça surpassera tout ce qu’il peut imaginer. ». Le chat noir apparu encore et se tenait sur l’une des portes, il descendit et s’approcha doucement de Charles. Une fois proche de lui, il lui dit : « Voilà, c’est le bon moyen d’avancer, laisse éclater ta colère et montre-lui de quel bois tu te chauffes. ». Victor hocha la tête plusieurs fois, lentement en ouvrant grandement les yeux et au moment où il voulait se précipiter pour massacrer Mr Kefi,il se mit à prier : « Père éternel, seigneur Dieu, je suis en train de sombrer dans le désespoir. Viens-moi en aide, aide-moi à combattre les ténèbres qui me rongent. Ne permet pas que je puisse commettre un acte aussi ignoble. ». Le chat disparu et Victor se calma. Il se lava les mains pour faire partir le sang qu’il avait sur les mains et arrêta de se gratter les cheveux. Il alla à l’infirmerie et se fit soigner sa main blessée. Ensuite il alla voir Mme Sandrine Du Roy et lui a remis l’argent pour le miroir qu’il avait cassé et il retourna travailler. Le soir venu il négocia avec la gérante du motel pour avoir une autre chambre. Il arriva dans son ancienne chambre et a vu Sonia couché sur le lit. Il ne dit aucun mot, ramassa ses affaires et partit de la chambre où il était. Sonia se décida un peu plus tard à aller lui parler mais elle ne connaissait même pas où il avait déménagé, s’il était dans l’immeuble ou s’il avait changé d’appartement. Lundi matin, Sonia croisa Victor dans la cafétéria de l’auberge elle fonça pour lui parler mais avant qu’elle ne puisse prononcer un mot, il prit son café et partit travailler.
Dans les locaux, Victor constata que ses tâches avaient encore augmentées. La pause qu’il prenait à midi était passée à 14h. Il remarqua également que ses collaborateurs travaillaient un peu moins. Les tâches étaient tellement simples qu’il avait l’impression qu’ils quittaient leurs maisons pour se reposer. De plus durant le travail, ses collaborateurs n’hésitaient pas lui manquer de respect ouvertement. Le soir venue et Victor était exténué. Mr Bogascali s’approcha de lui en lui lançant un regard de mépris avant de s’en aller. Durant toute la semaine, ses collaborateurs ont continué à le martyriser. Ils lui manquaient de respect ouvertement et parfois s’égaraient avec des blagues racistes. Tout ceci sous le regard agacé de Maria qui ne pouvait rien à la décision de Kefi. Les rares pauses déjeunées qu’il avait était interrompues soit par Bogascali, soit par un de ses collaborateurs. Ces attitudes plutôt hostiles à son égard ont commencé à l’irriter, mais il se consolait en se disant que c’était sa dernière semaine au Mans et ne répondait pas aux provocations.
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Coeur Noir
JugendliteraturL'amour est la plus belle chose qui existe dans ce monde. Par conséquent la haine due à la séparation est la chose la plus difficile qui existe et Victor va le découvrir. C'est dans les rues du Mans, de Paris et d'Angers que Victor va comprendre à q...