[Orion]
- << C'est bien Ada, tu la robes bien >>. Ajoutais-je, pour voir si elle allaiter rappliquer, ou alors rester sage.
Je sens une présence dans mon dos, et c'est là qu'un violent coup de coude s'abat dans mon dos, en pleins sur la colonne, ce qui m'arrache un grognement de douleur, qui s'en suis d' un rire féminin, un rire que je n'ai jamais entendu. Ange.
Je me retourne et croise son regard, ses yeux expriment de la haine et de la folie, cette remarque interne me fait alors frissonner, tandis que mon dos me fait encore mal, elle a bien visé en plus.
- << Ça t'apprendras. Maintenant, comporte toi mieux, même si je suis l'ennemis, je suis un rang au dessus du tiens, apporte moi le respect, clébard >>. Lâche t'elle avec la voix la plus hargneuse possible, mais ce n'est pas ça qui me frappe le plus, comment vient t'elle de m'appeler ?
Elle est dos à moi, même si je suis contre attaquer dans le dos des gens, elle mérite une raclée qui la remettra à sa place. Je m'avance alors et entoure mon bras autour de son cou, sauf qu'elle riposte presque instantanément, et me jette un coup de pied bien placé, et cette fois, elle ya mis sa force et son cœur. Je me soutiens à l'aide de la poignée du frigo. Et derrière moi, des ricanements étouffés se font entendre, alors je tourne la tête et vois mes acolytes retenir leurs larmes de rires, ce qui me fait marrer par dessus la douleur.
- << Un jour, toi et moi, on s'affrontera sur le carré d'entraînement, on verra si tu fais toujours la maligne >>.
Elle redresse sa manche, dévoile son avant-bras, sur lequel une énorme trace blanche et dessinée dessus, puis elle l'a pointe.
- << Mon père m'a entraînée pour m'apprendre à me défendre, je n'étais pas armée, lui si. J'avais 5 ans, alors si tu crois que tu es capable de me battre, c'est que tu es le plus sombre des idiots >>.
Puis elle remet les tissus par dessus sa peau, tout en sortant de la pièce, pour aller -j'imagine- dans sa chambre. Wow, cette fille est à la fois un livre ouvert très facile à lire notamment grâce à ses sauts d'humeur souvent orientés vers la colère, et à la fois un vrai mystère. Mais je veux toujours lui foutre sa raclée, elle se pense invincible ? Elle ne m'avait jamais affrontée avant.
[Ange]
Je rentre dans la pièce qui m'a été attribué et m'affale sur le lit, épuisée de tout le temps exposer mes nerfs a autant d'activités, mon cerveau ne réfléchis même plus, il laisse mon émotion première parler. Je commence à fermer les yeux, repensant à ma vie, mais c'est alors que je prends conscience que mon meilleur ami est ici, avec moi, mais où ? Je ne l'ai pas croisée une fois. Peut-être qu'ils ont fait comme moi, le laisser enfermé le temps qu'il se calme.
Mon corps me supplie de fermer les yeux et de trouver le sommeil, je suis tellement fatiguée, depuis quelques jours, je n'arrive pas à dormir plus de quatre heures d'affilée, ma tête est lourde, mon visage hurle de fatigue, pourtant mes pensées me retienne éveillée. Si seulement je pouvais les faire taire, ou retrouver Charles et dormir avec lui, je me sens toujours mieux lorsqu'il n'est pas loin. Je me lève alors, marchant tel un zombie, et ouvre ma porte, mais je n'ai aucunes envie de dépasser l'encadrement, pourtant je le fais quand même, puis tourne à gauche, vers le fond du couloir, j'ouvre toutes les portes, ou du moins celles qui ne sont pas verrouillées.
Il ne m'en reste plus qu'une, espérons qu'il soit dedans.
Je clenche la poignée et la pousse, mon regard se plante immédiatement dans celui du quarantenaire, surpris de me voir devant lui.