31. The night, part 2

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[Orion]

- << Il est temps d'inverser les rôles, papa >>.

BAM. BAM.

1 heure plus tôt

Je ne cesse de lever ma main pour surenchérir, mais il y a cette voix dans le fond de la salle qui n'arrête pas d'annoncer un prix supérieur. Il me faut absolument ce collier, il le faut pour lui...

Je me tourne vers Ange, qui a ma grande surprise cherche du regard quelqu'un, elle a l'air complètement paniqué. Je pose alors ma main sur son bras, ce qui la fait sursauter et pousser ma main violement. OK quelque chose cloche.

- << Excuse-moi, tu m'as fait peur, tu en as encore pour longtemps ? Je voudrais partir >>.

- Tu ne te sens pas bien ? Bien sûr qu'elle n'est pas bien, mais elle ne me le dira jamais. Je n'ai besoin que de ce collier et après on pourra s'en aller.

Elle ne répond pas et continu de sonder la salle.

Je n'y prête plus attention, ça ne sert à rien.

- Une fois, deux fois... trois fois ! Adjugé au jeune homme pour 2 milliards 300 milles dollars ! Un record pour nos ventes ! Vous pouvez trouver des tables à vos dispositions, des serveurs passeront vous servir, passez une bonne soirée.

J'ai réussi à avoir ce bijou, enfin ! Je vais envoyer un message au boss pour le prévenir, et je vais aussi avertir Ange que nous allons pouvoir partir.

Je sors mon téléphone pour taper le message, mais un bruit sourd me surprend. Un coup de feu.

Je décroche immédiatement mes yeux de l'écran pour voir d'où cela provient. Et je vois un homme, grand, très grand, large, entouré de gardes-du-corps. La panique gagne la foule. Les gens tentent de fuir, mais il y a tellement de monde à évacuer que les portes ne sont pas assez larges et les personnes s'y retrouve coincés. Je cours vers une large colonne, et sors immédiatement mon arme.

Je laisse un œil examiner la salle, voir si je ne trouve pas ma partenaire. Et non je ne l'aperçois pas, ça serait trop simple sinon.

Je ne peux pas courir vers un autre pilier, ils sont trop espacés, et je ne sais pas encore ce que veut cet homme. Je reste alors à mon post, attendant un mouvement, je ne sais même pas comment vont mes coéquipiers, s'ils sont partis ou encore ici. Je suis livré à moi-même, et ce qui me réjouis, c'est que c'est quelque chose que je maîtrise à la perfection.

Un nouveau tire vient créer des hurlements, mais pas de peur, c'est de la douleur, il vient de tirer sur quelqu'un. Ce fils de pute s'en prend à des innocents. Je vais lui montrer ce que ça fait.

Je me positionne pour tirer, mon canon est pile dans l'axe de la tête, mon doigt sur la gâchette, il ne manque plus qu'à presser...

Un murmure vient chatouiller mon oreille, sa douce main se pose sur mon épaule et décale mon bras. Elle est à mes côtés, en sécurité.

- Où-est-ce que tu étais bon sang ?!

- Désolé j'étais partie un peu plus loin pour respirer et quand j'ai entendu les coups de feu je n'ai pas su quoi faire, mais je t'ai vue et me voilà.

- Bon, au moins tu es avec moi. Tu vas m'écouter attentivement. Je vais lui tirer dessus, tu pourras t'enfuir par la porte principale, tu auras une fenêtre de temps assez large, au moins pour que tu ailles te cacher dehors. Maintenant reste derrière moi, je dois me concentr... EH ! qu'est-ce que tu fais ?!

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