J'entre dans le bureau du patron, tendue. Qu'est-ce qu'il veut me dire encore.Il est assis sur sa chaise, les mains jointes, le regard sur moi. Il tend la main pour m'inviter à m'assoir.
- << Soyez bref, je veux pas rester plus longtemps >>. Crachais-je sans hésitation.
Le brun dans mon dos ricane, puis me lâche et repars.
Je pose alors mon regard dans celui de l'homme en face de moi, attendant qu'il parle.
- << Pour commencer, Charles va bien. Il est dans un état stable, ensuite... >>.
Pardon, j'ai pas très bien entendu je crois. Charles est dans un état stable ? Stable comme dans un hôpital ?
Je pars au quart de tour, je me lève et frappe le bureau.
- << Qu'avez-vous dit ? Mon meilleur ami va comment ?! REPONDEZ ! >>.
- << Assied toi. Charles a eu un accident hier soir en tentant de rattraper mes hommes, toi y compris, il a été transporté rapidement à l'hôpital, et il va bien >>. Dit-il, assez calme, face à moi, complètement hors de moi.
- << Je veux aller le voir. Emmenez-moi le voir et tout de suite, je dois aller le voir putain ! >>.
Mon Charles a échoué à passer si j'avais pas suivi ses connards de Davies. Tout est de ma bordel de faute, je dois aller le voir, et m'excuser.
- << Nous ne pouvons pas, on prendrait le risque de te laisser l'opportunité de te tirer, rentrer chez Alexei, lui dire où est notre quartier général, et qu'il vienne nous buter. Alors, c'est hors de question. En plus il sort demain, mes hommes irons le chercher, et il sera là avec toi, et il a pleins de choses à te raconter le concernant >>.
De quoi il parle bon sang ? Je connais Charles depuis trop longtemps pour qu'il me cache quelque chose, on a passé trop de temps ensemble pour qu'il ai encore des secrets pour moi.
- << C'est bon, je ne veux pas plus vous écouter, ou sinon je vous éclate la gueule, maintenant laissez moi sortir >>.
Il n'a pas le temps d'ouvrir la bouche que je me retourne vers la porte, puis l'ouvre. Dans mon élan, je me cogne contre quelqu'un. Je relève les yeux.
- << Encore toi ? Tu écoutes aux portes maintenant, connard ? >>.
Après mon petit pique, je pars presque en courant pour trouver quelque part où aller, quelque part pour m'enfuir. Le garage.
Je dévale les escaliers à toute vitesse, je tourne dans tout les sens pour essayez de trouver une porte que semble menez à un sous-sol, et mince c'est pas chez moi, je connais pas.
Je cours donc vers la porte d'entrée, la franchit. Bingo, des voitures, je prends celle qui ressemble à la plus rapide. Putain de merde ils ont des Porsche !
Je me précipite vers celle dernière. Par miracle, mon père m'a apprit à démarrer les voitures au fil, ce que je m'empresse de faire. Elle démarre enfin. Je faire gronder le moteur et pars a toute vitesse. Je regarde dans mon rétroviseur. Je suis poursuivie.
Je relève les yeux au loin.
- << Fait chier, y'a un portail >>. Criais-je.
Je fouille dans la 911, mais ne trouve rien. Ne me dites pas que je vais devoir abandonner ?
Mais c'est en regardant le plafond que je vois un bouton ave un petit portail dessiné. Qui ne tente rien n'a rien. J'appuie dessus et par la plus grande des chance, il s'ouvre. Si ça continue, je vais aller jouer au loto.
Je passe une vitesse et plaque avec force mon pied sur la pédale d'accélérateur de cette merveille. Promis en rentrant, je m'en achète une.
Je m'enfonce dans une forêt qui m'a l'air dense, la route n'est pas très large, et personne n'est derrière moi.
- << C'est le moment de voir ce que t'as sous le capot ma belle >>.
J'accélère jusqu'à presque atteindre sa vitesse de pointe. Je m'éclate comme une folle !
J'ouvre la fenêtre et hurle a plein poumons, heureuse de retrouver cette vitesse, cette puissance, cette solitude.
Je vois le bout de cet immense route de foret, mais il y a quelque chose au fond, plus je me rapproche, plus je vois quand fait c'est quelqu'un, qui à l'air de m'attendre de pied ferme. Et merde, toujours un truc pour gâcher mon plaisir.
Je commence alors a entamer la manœuvre de freinage, à cette vitesse, il me faut plusieurs dizaines de mètres pour être a une vitesse raisonnable. Mais, presque arrivé à la hauteur de la voiture qui me barrait la route, j'aperçois Orion, les bras croisé, les sourcils froncés. Il commence sérieusement à me les briser celui là.
Je regarde autour de lui et sa caisse, et à droite, il y a un passage, assez étroit, mais je peux passer si je me sers un peu, heureusement que je n'ai pas pris la Jeep qui était aussi devant le manoir.
Je commence alors a entamer une accélération, lorsqu'en face de moi, Orion comprend que je vais forcer le passage, alors il grimpe dans sa voiture. Je dois le feinter. Je commence a virer vers la gauche, puis arrivé a une dizaines de mètres de lui, il avance brusquement vers la gauche, pensant que je passe par là. Et non mon coco.
J'empoigne la frein à main, braque mon volant complètement à droite, et tape un très joli drift.
Je regagne une route, et passe ma main par la fenêtre et fait un doigt au grand brun qui fait demi tour pour continuer à me prendre en chasse. Mais mon pauvre, tu ne sais pas à qui tu as affaire.
Je pose violement mon pied sur la pédale de vitesse, et reprends ma joli vitesse de trois-cent kilomètres heures.
Je roule depuis environ quarante minutes, et la voiture qui me poursuit depuis tout se temps se stoppe, et je vois Orion sortir, jeter violement quelque chose par terre, taper dans le pneu avant gauche, et me regarder. Je l'imagine avec un air furieux.
- << AHAHAHA LE CON A CREVÉ ! >>. Rigolais-je
Aller, on rentre à la maison maintenant. NON, avant je dois aller voir Charles, avant qu'ils le récupèrent, et l'emmènent dans leurs QG. Il faut absolument que je trouve des panneaux, ou encore mieux ; un GPS.
Je me penche pour chercher dans le compartiment de rangement, mais rien. Je suis seule, sans savoir où aller, sans heures, sans pancartes. Je suis seule face à moi même, et dans une partie de pays que je ne connais pas. Super.
A suivre...
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(Chap plus court)
Et voilà le 6è chapitre, un chapitre où Ange a été déterminé, mais maintenant que va t'elle faire ? RDV au chap suivant ;))) xoxo