16. Agnès

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TW : AG fin de chapitre

[Ange]

Il me tend un BERETTA 92X , j'aime plutôt bien tirer avec ce type de flingues, mais ce ne sont pas mes préférés. Je me positionne en face de ma cible qui n'est autre qu'un mannequin, il est neuf. L'a t'il sorti uniquement pour moi ? Ou pour admirer ma précision ?

La cible est à une trentaine de mètres, je me mets alors en condition, fermant un œil pour être plus précise, je presse alors la détente, et la balle fuse et s'écrase sur l'homme en plastique le faisant tomber, je cours alors vers lui pour le ramasser, et contemple mon talent, la balle a atterrit en plein milieu des deux yeux.

- << Qu'est-ce que j'avais dis, je suis trop for->>.

BAM.

Il vient de me viser ? Mais je ne sens rien , il ne m'a même pas effleuré ? Quel imbécile, je vais lui montrer ce qu'est de la provocation. Je lève le bras, et ne prends pas la peine de regarde, je sais où va aller la balle, alors une nouvelle fois, j'appuie sur la queue de détente, et quelques secondes plus tard, un grognement de douleur retentit. Orion ce tient le bras, tandis que je marche vers lui, dans le plus grand des calmes.

- << Tu n'avais pas qu'a me provoquer, idiot >>. Dis-je, a son niveau. Et avant de partir, j'ébouriffe ses cheveux, ce qui le met encore plus en rogne.

- << Espèce de salo- >>.

BAM.

Une deuxième balle le frôle, cette fois ci au mollet, mais a vrai dire, elle ne l'a pas vraiment rasé, elle l'a griffé sur un bon centimètre d profondeur, ce qui fait couler son sang, alors il grommèle encore plus fort, mais ne jure pas, de toute façon, il n'a pas de quoi se défendre contre moi, il n'a plus son arme entre les mains. Alors il marche derrière moi, remontant difficilement les escaliers qui mène à la terrasse.

Arrivée dans le salon, tout les yeux de la pièce se posent sur moi, puis sur un point juste derrière, et je vois ces mêmes yeux s'écarquiller, ce qui me fais ricaner.

- << Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? >>. Dit un homme aux chevaux noir, s'approchant d'Orion pour le soutenir. Quelle Drama Queen, ce n'est pas si douloureux que ça.

- << Si c'est Volkoff qui t'as fait ça, butez-la immédiatement, elle est malade >>. Retorque une fille, aux allures de pétasses.

Je me retourne vers tout le monde, et croise les yeux de mon acolyte, qui se lève immédiatement, et me tape dans la main en rigolant, puis passe sa main par dessus mes épaules.

- << Et oui les gars, vaut mieux pas la sous-estimer, elle tire mieux que vous tous réunit. Les éraflures étaient voulu, sinon son crâne serait déjà perforé de plusieurs balles >>.

Orion relève la tête vers lui, de cette manière, il parait tellement faible, vulnérable, facile à tuer. Il se surestime par rapport aux autres, mais je compte bien lui prouver qu'il n'est qu'un simple humain, comme moi.

J'adresse un sourire hautain à Orion, qui me renvoie un regard des plus meurtrier, ce qui me fait instantanément sourire. Je ne vais pas m'ennuyer ici, au final.

********

Je feuillette un livre que j'ai trouvé dans la petite bibliothèque de la chambre, ça parle d'un gars qui veut buter toute sa famille, rien de très intéressant mais au moins je fais quelque chose, et sans Charles, je m'ennuis encore plus. Celui ci était partit en mission de formation, enfin, on l'avait forcé à venir et se tenir tranquille, tandis que moi, ils ne voulaient pas que je vienne, car j'étais trop "imprévisible".

Upside DownOù les histoires vivent. Découvrez maintenant