16. mise à nu

58 5 0
                                        

- Je connais l'identité du meurtrier de ton père. ¿Una venganza? Ça t'intéresse ?

- Malgré moi, oui. Je te hais toujours autant sache le tio Stanley.

Ilys

Saphir n'était toujours pas rentré, pas que cela m'affecte. Mais je voyais le visage de sa sœur sur cette disparition. Elle se sentait beaucoup plus en sécurité lorsqu'il était là. Ce qui était compréhensible, et légitime.

- Ilys ? Es-tu là ? entendais-je la voix de Élya qui venait d'entrer dans la cuisine

- Oui ?

Elle était enroulée dans un plaid, tous dormaient, mais elle non. J'étais dans le canapé avec Ripitchip sur les genoux, un livre en main. Seule une lampe avec peu de luminosité m'éclairait, j'aimais l'ambiance que portait ce moment, c'était digne d'un film.

Oui bon, on enlève les meurtres bien sûr...

Et les couteaux.

Surtout les couteaux.

- Je peux rester avec toi ? Je ne-

- Oui, coupais-je Élya dans sa lancée, je comprends, tu peux venir.

Elle me remercia et s'installa sur le canapé à mes côtés, elle regardait le chat avec envie, comme si elle le voulait pour le caresser. Je lui fis comprendre qu'elle pouvait.

- Comment ça ? Dit la sœur de Saphir

- Pardon ? Je ne comprenais pas sa question

- Tu m'as dit que tu comprenais. Pourquoi ?

Merdre.

Sujet sensible.

Idiote.

Idiote.

Idiote.

- Si tu ne souhaites pas en parler il n'y a pas de problème, je comprendrai aussi. J'ai moi-même du mal, avec.... ce... bref, tu sais.

Pouvais-je me confier à elle ?

Serait-elle plus en confiance ?

Devais-je m'attacher à elle ?

Trop de questions comme celle-ci tourbillonnait dans mon esprit.

- J'ai... plus... je n'avais jamais dit à haute voix ce qui m'était arrivé. Saphir l'avait su par erreur. Même Noah ne savait pas le tiers.

Noah...

Il fallait que je la contacte.

- Aller Ilys, tu peux le faire, me dis-je à haute voix pour me donner de la force. J'ai subi des attouchement et viol. Débitais-je, les yeux fermés et crisper de partout, appréhendant la réaction d'Élya, sans faire part que ses événements étaient parvenus lors de mon enfance.

Elle me prit automatiquement dans ses bras.

- Je suis navré, chuchota-t-elle dans le creux de mon cou.

Cette marque d'affection m'étonnant de la brune, pourtant, c'était un geste banal. Auquel je n'étais pas habituée, même ma meilleure amie était rarement tactile avec moi.

- Merci à toi aussi de m'avoir sauvée.

- Chaque prédateur doit payer Élya.

LysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant