12. jeu dangereux

46 3 0
                                    

tw 

Le rendez-vous qu'Ilys avaient avec les frères approchait, c'était un faux rendez-vous. Il se réalisera et il faudra absolument passer à l'action. Ils savent que la blonde était morte. Deux possibilités s'offrent à nous : rester et voir si on vient pour elle ; partir et se rendre au rendez-vous.

Le risque n'était pas minime, ils enverraient quelqu'un pour voir pourquoi leur fille n'était pas revenue. Ce n'était pas l'une de celle qui travaillait pour eux dans des chambres. J'avais un dossier avec leurs noms : Mathilde Bonnes, elle avait vingt-quatre ans quand elle a atterri là-bas, aujourd'hui, elle en avait vingt-huit. Talya Taylor, âgée de dix-neuf ans, ça faisait deux ans qu'elle était chez eux. Alex Sanchez, seul garçon de cet établissement, son âge n'était pas défini, mais il n'était pas plus âgé que moi, soit environ vingt-quatre ans. Kate Bonnet, elle aussi avait dix-neuf ans, elle était présente dans cette organisation depuis une année. Léo Garcia, elle avait vingt-ans, enlevés depuis quelque mois, elle donnait son corps pour survivre ce qui profitait aux frères.

Sauve Léo.

Sauve-la.

Protège-la.

Les hommes de mon oncle n'étaient pas si inutiles que je l'aurais pensé.

Ilys était sous la douche, j'entendais l'eau couler. Je poussais la porte, découvrant son corps nu.

- SAPHIR ! PUTAIN.

Putain mais, elle ne peut pas fournir des efforts elle aussi.

Ça gonfle.

Merde.

Détournant les yeux, je l'informai que nous quittions cette maison.

- TU OUVRES CETTE PUTAIN DE PORTE COMME SI J'ÉTAIS TA PROPRIÉTÉ POUR ME DIRE ÇA ?hurla-t-elle à mon égard. Elle n'avait pas tort mais, je n'avais que faire de son avis.

- Oui.

- Très bien. Je ne pars pas. Dégage.

Je l'avais dit, la docilité et Ilys n'était pas copain.

Cette femme avait un tempérament bien trop fort, j'aurais beau lui donner toutes les raisons de partir, si elle avait décidé de me tenir tête, elle le ferait.

Mon entre-jambe gonflé encore, plus que les autres fois. Il fallait que je sorte. C'était soit je la prenais dans cette putain de salle de bain soit, je la prenais dans cette putain de salle de bain. Mes deux options étaient celle-ci. Je n'étais pas raisonnable, mais chaque fois que j'étais près d'elle mon désir se faisait ressentir. Je ne pouvais pas. Je m'interdisais ce type de contact avec Ilys, pourtant j'en mourais d'envie.

Ça se voyait...

Ilys

Pour ne pas changer, Saphir ouvra la porte sans toquer, cette fois j'étais nue. Complètement nue, les gouttes sur mon corps n'étaient pas encore sèches. Pour m'informer qu'on devait partir, pour l'unique raison que la femme qu'il avait tué quelques heures avant était venue pour moi. Dans moins de vingt-quatre heures, je devais me rendre chez les frères Kinsley, le doute serait présent chez eux, moi, il fallait que je me prépare.

- Va vider tes couilles et fou moi la paix, tu seras gentil Saphir.

Il était gêné, pour moi, c'était drôle. Depuis un moment, je vivais chez lui, les rapprochements qu'il y avait eus entre nous était empli de désirs ardents provenant de lui comme de moi. Mais nous savions tous deux que le cap ne serait jamais sauté. Alors autant en jouer en lui montrant que je le savais.

LysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant