28. Souffrir c'est honorer nos morts

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Ilys.

- Je suis tombé, lys. Et putain, je me suis sévèrement cassé la gueule. Dit Saphir l'air sérieux, pourtant, il m'avait formellement stipulé que c'était une erreur, qu'il se servait de moi. Comment pouvais-je le croire à présent ?

- Illo, tue là.

- Non tio. S'opposa-t-il à mon oncle, le défiant devant les hommes de ce dernier, et devant moi. Je ne tuerai pas Ilys, tu as eu ta vengeance. Elle n'y est pour rien.

Il rit. Stanley riait, Saphir n'était pas pris au sérieux, pour moi, c'était une mise en scène.

- Illo. Illo. Illo... serais-tu tombé, amoureux ? amoureux de cette tueuse ?

Amoureux ?

- Malgré moi. Oui.

Il m'aime.

Réel ou pas réel ?

Mensonges.

Qui pourrait aimer une femme comme moi ? personne.

J'étais bonne à rien, il l'avait dit lui-même. J'étais inutile, idiote. Rien.

- SORTEZ TOUS. Hurla mon oncle aux gardes.

Il prit un pistolet et le pointa vers moi. Il était sur le point de tiré, j'allais mourir, la douce délivrance qui m'attendait depuis des jours m'allait être accordé. J'allais revoir ma mère, la seule qui m'a aimé un jour.

Noah.

Elle aussi, elle t'aime.

Je ne pourrais lui faire mes adieux, ceci était contre ma volonté. Elle serait dévastée. Je n'y pouvais rien. Mon sort était scellé. J'allais mourir.

D'un coup Saphir courut vers l'homme qui partageait le même sang que lui et le plaqua au sol

Comme si c'était rugbyman.

Lors de cette chute, le son d'un tir retentit, une balle sortie pour atterrir quelque part.

Disait-il la vérité ?

- Comment oses-tu illo ? Trahir ta famille. Cracha Stanley au visage de Saphir qui était au-dessus de lui.

- J'ose tio, j'aime cette femme, qui n'y est pour RIEN.

Il le disait encore.

Les actions faites, c'était vrai ?

Je ne savais pas.

J'étais bloqué sur cette chaise, sur laquelle on m'avait rattachée quand j'avais tué John, regardant la scène qui se dessinait sous mes yeux, incapables de faire quoique ce soit. Saphir luttait pour prendre le pistolet que son oncle gardait précieusement dans sa main.

Soudain un retournement de situation eu lieu. Stanley avait le dessus. Il écrasa Saphir de tout son poids et pointa son arme en ma direction, le doigt sur la gâchette, une de ses jambes étaient sur le visage de Saphir, il ne voyait rien. Ne savait pas que son oncle me visait. Le brun pouvait le deviner, mais ne pouvait rien faire contre cela.

Par, je ne sais quel moyen, il réussit à faire tomber Stanley qui laissa le flingue tomber par cette chute. Saphir le ramassa et visa son oncle.

- Stop tout. Ta vengeance, tu l'as eu tio.

- Penses-tu ?

- J'en suis certain.

- A quel point ?

LysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant