14. libérable

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Je sortais de la chambre, le téléphone de Mike en main afin de demander à son frère, où, se situait-il.

« Chambre de Léo »

- Les gardes sont morts, m'informa Saphir, un coup de couteau dans le cœur, suffisant ou une balle aussi ?

- Une balle, utilise un silencieux. Tu te trouves où ? demandais-je au tueur avec qui je collaborais.

- A l'entrée.

- Je suis là dans deux minutes.

Je parcourais les couloirs en étant sûr mes gardes, on ne peut être à l'abri d'un imprévu...

Les couloirs longeaient sans aucun problème, je me joignais à Saphir, qui me tendit un pistolet silencieux. Les tirs ne se firent pas entendre, mais le sang qui coulait de leur crâne était la preuve qu'ils étaient morts. Il restait Paul.

- Saphir, attends, Paul est toujours dans une chambre.

- Mais qu'est-ce que tu fous à moitié nue ?

- Pas le temps de me revêtir.

- Mike est mort ? Demanda-il en chuchotant tout en me donnant sa veste, que je mis avant de lui répondre.

- Oui, je l'ai étranglé. Je préférais qu'il ait aussi une balle dans le crâne.

- Où ? questionna Saphir, il voulait savoir où se trouvait le corps de ma victime.

Je lui indiquais le chemin à suivre et je pris le téléphone de Mike pour envoyer un message à Paul, ce n'était pas très malin de ne pas avoir de code.

- J'espère que tu n'as pas été violent avec elle...

Il était assis à l'arrière de la voiture, je lui avais dit dans le message que je prenais le volant. En réalité, il n'irait nulle part.

Ah, si, dans une tombe.

Il faisait noir, la voiture n'était pas éclairée, ce qui joué en ma faveur. Paul ne se doutait de rien.

- Non, ne t'en fais pas, en revanche, moi si... Dis-je sarcastiquement tout en me retournant et pointant mon arme sur son front.

- Il... Il est mort ?

- Léandro, je veux du bruit. Dis-je à l'attention de Saphir

J'entendis Saphir chargée une arme, l'instant d'après, un tir retentit.

- Oui ? Gloussais-je à l'attention de Paul qui émettait de légers sanglots.

- Et maintenant moi ? me demanda-t-il, la voix troublé par la peur

Pendant que je m'occupais de Paul, j'entendais Saphir sauvés les filles, jusqu'à ce moment, ou il coupa son oreillette, pour une raison que j'ignorais. Je ne pouvais me concentrée sur le meurtre que j'allais commettre.

- Tic-tac, tic-tac, ton heure arrive Paul.

J'enclenchais le mécanisme en pressant la détente. Le sang gicla, il y en avait partout, même sur moi. Le liquide rouge qui sortait du trou que le cadavre de Paul avait se rependre sur les sièges de la voiture.

- Des filles arrivent, fait les montées dans ma voiture.

- Elle est fermée...

- Utilise tes talents putain, tu es conne ?

- Va te faire foutre.

J'enfonçais la portière conductrice pour déverrouiller sa voiture. Je m'installais à la porte d'entrée de l'établissement pour réceptionner les filles et le garçon qui allaient sortir dans peu de temps. Il y avait quatre filles, mais que trois étaient sorties.

LysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant