Lys

15. mensonges

Comme moi ?

Comment ça ?

Puis il me poussa sur le lit, j'étais allongé sur ce dernier tandis que Saphir se tenait au-dessus de moi, ses mains virent s'enlacer dans les miennes. Nos doigts se mêlèrent les uns aux autres ne faisant plus qu'un, la chaleur de nos corps se mélangeaient afin de se confondre ensemble. Quant à nos souffles, ils étaient tous deux déstabilisés, irréguliers. Les interdictions que je me faisais été toujours présent, la mission n'était pas finie, mais je le désirais. Je voyais à travers son regard que lui aussi.

J'aller me noyer.

- Si tu restes, je ne pourrai probablement pas me contrôler Lys... dit Saphir en passant sa langue sur ses lèvres, humidifiant par la même occasion les miennes

Moi non plus.

Nos lèvres se touchaient, nous nous perdions dans le désir que nous avions en commun sans pour autant y succomber. L'un de nous perdrait. Mais ça ne sera pas moi.

La tension ne faisait qu'augmenter, nos corps se voulaient, se cherchant mutuellement, ses mains se baladaient sur chaque partie de mon corps nu, sans s'immiscer dans mon intimité.

- Bonne nuit Saphir, chuchotais-je à son oreille en me dégageant de son emprise.

Je partais en direction du salon où j'allais retrouver le canapé sur lequel je devais dormir depuis quelques heures.

Le lendemain matin, je fus réveillée par des bruits provenant de la cuisine, des écoulements de café.

Saphir ne boit pas de café.

- Navré, je ne voulais pas vous réveiller. Dit une femme que nous avions sauvé la veille.

Ou plus tôt dans les jours. Notre sommeil à tous était très décalé. Nous étions le lendemain, mais l'heure, je n'en avais aucune idée. Le soleil était haut dans le ciel ce qui indiquait que midi était passé.

- Vous nous avez dit hier que nous pouvions nous servir si nous le souhaitions, et j'ai une envie imparable de café. Poursuivit-elle d'une voix hésitante.

- Il n'y a pas de problème, prenez votre café. Tentais-je de la rassurer.

Je regardais le micro-ondes qui lui indiquait l'heure : 14h25.

J'avais sept heures de sommeil en moi. C'était peu et beaucoup en même temps. Je sentais les courbatures dans mon corps, lui qui ne demandait que du repos. Mais cette mission n'était pas entièrement finie. Les filles devaient rentrer chez elle, après ceci, je serais libre de retourner à mes occupations. Je n'avais aucune occupation en attente, ma mission concernant l'homme qui hantait mes cauchemars était faite. Il était mort, dans la réalité, il avait été emporté par les flammes directions les enfers. Où j'espérais du plus profond de mon être qu'il subissait les pires châtiments.

- Je ne vous ai pas proposé, vous en voulez un ? Je dois en faire pour deux des filles, autant en faire un pour vous également. Dit-elle en souriant cette fois.

- Non merci.

Elle approuva ma réponse d'un sourire et reprit ses activités de serveuse. Les autres filles ainsi qu'Élya et le garçon arrivèrent en direction de la cuisine dans laquelle l'une des filles finissait de préparer le café.

- Vous êtes la copine de l'homme chez qui nous sommes ? Me demanda le garçon.

- Plus ou moins, répondit Élya à ma place.