26. le commencement

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Du sang.

Il y avait du sang sur le sol.

Mon sang.

Il provenait de mon entre-jambe, j'étais ravie que mes menstruations arrivent maintenant. Je n'avais rien pour me protéger. J'étais prisonnière, captive de Saphir. Je n'étais pas libre, mais je devais mettre une quelconque protection.

-       Il me faut une serviette. Dis-je à l'intention d'un des gardes qui tendait l'oreille.

-       Tu en as déjà une.

-       Il m'en faut une pour mes règles monsieur, je sais tout.

-       Non. Répondit-il sans aucune pitié.

J'étais énervée contre lui, contre eux. Contre tous.

-       DONNEZ-MOI UNE PUTAIN DE SERVIETTE HYGIÉNIQUE. Hurlais-je, espérant que quelqu'un daigne accéder à ma requête.

Me replongeant dans l'eau pour stopper l'écoulement du sang, j'attendais patiemment qu'on me donne ce que je voulais. Les minutes passèrent et l'eau froide, devenait glaciale. Et toujours rien. Pendant ces minutes les gardes hurlèrent m'ordonnant de sortir, mais ils avaient certainement pour ordre de ne pas me toucher, car aucun ne tenta de m'approcher et de poser sa main sur moi.

-       Vamos, ordonna quelqu'un qui venait d'arriver en espagnol. Yo me ocuparé de ella. Finit-il, avant de me lançait une serviette.

Ma requête avait été entendue.

-       Tourne-toi. Dis-je à cette personne.

Je voulais la confirmation.

-       Tourne-toi putain. Répétais-je dans un mélange de colère et de tristesse.

Lui.

Je le savais, j'avais reconnu sa voix, même en espagnol, elle vibrée de la même façon.

Tout se confirmait, tout se bousculait, tout s'effondrait. 

-       Dépêche-toi. Tu es attendu, Lys.

Le tissu, j'étais de nouveau endormie.

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Plus tard, dans une salle.

J'étais attachée sur une chaise, les mains dans le dos. Je pouvais m'en défaire facilement, mais il y avait un garde armé à chaque coin de la pièce, moi, je n'avais rien à part mes poings. 

Un peu plus loin, il y avait une table sur laquelle un homme disposait des outils de torture, ils allaient servir pour moi. Si j'étais ici, ce n'étais pas pour admirer la pièce, mais pour mourir. Tout le monde le savait.

-       Commençons. Dit Stanley joyeux à l'idée de me torturer à peine entrer dans la pièce.

Il ordonna à un garde de lui apporter une chaise.

Une fois la chaise apportait, il s'installa en face de moi et me regarda, examina mes bleus, mes plaies, toutes traces de ma séquestration et ria aux éclats. Comme si me voir dans cet état était une satisfaction personnelle pour lui.

-       Par où commencer... mmh le commencement serait adéquats. Suggéra-t-il sans vouloir de mon avis. Jouons, question réponse, ça te va ? Enfaite, je n'en ai rien à foutre de ton avis. Tu réponds où je te torture. M'expliqua Stanley un sourire aux lèvres.

Enflure.

-       A quel âge as-tu tué pour la première fois ? Me demanda-t-il, or, il connaissait la réponse.

LysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant