Lys

23.Tiraillement

Tic tac tic tac tic tac...

Ce bruit se répétait sans cesse dans ma tête.

L'horloge qui était accroché au mur de la chambre de Saphir me remémorait le temps que je passais à l'attendre.

Pourquoi ?

Je ne savais pas.

Le sommeil ne venait pas et j'avais peur. Peur de retomber face à ce monstre.

Mes cauchemars n'avaient pas disparu comme je l'avais espéré. Ils étaient toujours présents et contre ma volonté, ils venaient chaque nuit me rappelait mon enfance...

Une heure de plus était passée, il n'était toujours pas là.

Je devais occuper mon esprit, trouver un moyen de le fatiguer, mon corps en avait besoin. Je sentais que mes yeux étaient aussi lourds que des sacs.

Je pris un livre que j'avais trouvé sur le bureau de Saphir.

Harry Potter et la chambre des secrets.

Sa chambre aussi était remplies de secret ?

Cette question resterait sans réponse. Je me plongeais en total immersion dans ma nouvelle acquisition.

Saphir.

Il voulait.

Je devais, maintenant.

Je savais.

Les tests ne mentent pas.

Mais je ne voulais pas.

Je ne pouvais pas.

J'avais fauté.

Pas que physiquement...

- Alors ? Dit-il, me sortant de mes pensées.

- Alors ? Répétais-je

- C'est pour quand ce kidnapping ?

Je devais partir demain matin, pour le moment, je devais trouver un moyen de rester ici et protéger.

Pourquoi avais-je développé, ça ?

Comment pouvions-nous le qualifier à part d'erreur ?

- Je ne sais pas, attends encore un peu.

- Attendre ? illo, je ne fais que ça. Murmura mon oncle sous le ton de la colère.

- Je sais, tio, je sais.

Avant de partir, je pris une taffe sur le joint qu'il avait en main. Je ne lui rendis pas.

J'avais horreur de ça, mais ça me détendait. Je n'étais pas accro, mais j'y avais pris gout.

« - TUE-LE, VAS-Y ILLO. Hurla mon oncle d'une voix sadique.

J'appuyais sur la détente, envoyant la balle qui logea à l'intérieur de l'arme s'introduire dans le corps de cette femme, qui était attaché comme une bête à ce poteau.

- Magnifico. Dit-il en espagnol tout en riant aux éclats.

J'avais tué.

Encore.

Une crise de panique me prit. J'étais en boule, l'arme en main, je perdais tous mes repères.

- Jonder. Tu nous joues encore le bébé. Illo, tu as huit ans, ce n'est pas la première et ce ne sera pas la dernière fois. Tiens fume-moi ça. »