M.Vincello desserra très lentement l'emprise qu'il avait sur son bras.
Nalia regretta immédiatement son geste et n'arrêtait pas de se confondre en excuse en ignorant la douleur de son bras.
- Je suis désolée, je ne voulais p-
M. Vincello ne lui laissa pas le temps de continuer sa phrase qu'il s'était déjà saisi de sa gorge qu'il commença à serrer violemment.
Nalia ouvrit grand les yeux de choc et ouvrit la bouche à la recherche d'un simple filet d'air. Elle attrapa ses mains et essaya de desserrer sa prise sur son cou mais avec le peu de force qu'il lui restait, ça ne servait pas à grand chose.
- Écoute moi bien, c'est la première et dernière fois que tu oses lever la main sur moi! Je ne sais pas tu te prend pour qui mais ce n'est surtout pas une gamine dans ton genre qui peut lever la main sur moi t'as compris? Rugit-il en la secouant ce qui lui fit arracher un gémissement de douleur.
Nalia secoue vivement la tête de haut en bas en espérant qu'il la lâche.
- Je veux des mots! Commence pas à jouer avec mes nerfs j'ai pas ton temps! Continua-t-il en resserrant l'emprise qu'il avait sur son cou.
- O...oui. Articula-t-elle difficilement en réprimant son envie de pleurer.
Il la relâcha subitement et elle s'écroula sur le sol froid et humide de cette cellule. Elle attrappa sa gorge qu'il serrait et pris de grandes bouffées d'air pour essayer de reprendre une respiration quelque peu stable. Mais la présence de cet homme devant elle l'empêchait clairement de respirer correctement.
- Tu as de la chance que j'ai encore besoin de toi sinon je t'aurais déjà tué et crois moi c'est pas l'envie qui en manque. Dit-il avec un regard rempli de dégoût, haine et colère.
Il se redressa en la dominant de toute sa hauteur et mis les mains dans ses poches. Il se retourna direction la sortie et s'arrêta avant de la regarder une dernière fois.
Elle était dans un état lamentable. Elle portait la même tenue qu'elle avait lors du soir de cette fameuse vente. Elle avait la peau sur les os et était si faible et fragile qu'il suffisait que quelqu'un la bouscule pour qu'elle s'écroule au sol comme une vulgaire feuille.
- Ça me tue de le dire, mais t'as intérêt à finir ce plateau si tu ne veux pas avoir affaire à moi.
Il se retourna donc sur ces derniers mots et se dirigea une bonne fois pour toute vers la sortie.
Mais c'était sans compter sur la voix de la jeune femme qui l'incita à s'arrêter.
- Je ne vous donne pas le droit de me parler de cette façon sans même me connaître. Je sais que je suis dans l'incapacité de me défendre seule, que je suis en état de faiblesse et que je peux mourir d'une minute à l'autre, mais vous n'avez pas le droit de me juger et de me dire tout ceci sans connaître ne serait-ce qu'une part de la vérité.
Nalia se surprit elle même d'avoir eut le cran de répondre à cet homme plus que terrifiant alors qu'elle n'osait même pas se défendre devant son père. Elle savait qu'elle jouait avec le feu mais elle avait depuis bien longtemps maintenant supporté et enquaissé toutes les remarques faites par son géniteur qu'elle ne supportait plus qu'on la qualifie de ce genre de personne.
M.Vincello surprit par l'audace de la jeune femme, s'approcha d'elle dangereusement les yeux injectés de colère et la mâchoire violemment contractée et attrappa violemment ses cheveux dans sa main en tirant dessus. Il s'abaissa pour être à sa hauteur et la fusilla du regard.
Nalia reprima un gémissement de douleur en sentant sa poigne sur ses cheveux devenir de plus en plus dure.
- Je ne sais pas pour qui tu te prend mais de quel droit tu te permet de me manquer de respect comme ça? Tu sais très bien que t'es en situation de faiblesse et tu as le culot de l'ouvrir et remettre en cause ma façon de parler? Rappelle toi bien de ta place et surveille ton langage à l'avenir si tu ne veux pas te retrouver une balle dans la tête dans la seconde qui suit. Répondit-il tout près de son visage qu'il suffisait que quelqu'un bouge d'un millimètre pour que leur nez se touchent.
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Le Sort Du Destin
RomanceCette soirée... Il a fallut que Nalia s'enfuisse cette nuit, Il a fallut qu'elle toque à cette porte, Il a fallut que cet inconnu lui ouvre la porte, Il a fallut de cette porte pour basculer dans un enfer encore plus brûlant que l'était déjà le sien...