Chapitre 8

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moving on, kodaline

Quand Louis releva la tête et regarda son ordinateur, il remarqua que deux heures s'étaient écoulées depuis qu'il avait fermé les yeux. Il soupira, et se remit droit en grimaçant quand son dos lui fit mal, et il s'étira en bailla. Ses cheveux étaient en pétard et il avait la marque de la manche de son pull imprimée sur son joue droite. Sur son bureau, son PC était ouvert ainsi que quelques livres trouvés à la bibliothèque. Louis grogna en voyant qu'il était presque trois heures du matin, et encore plus à l'idée d'avoir perdu deux heures de révisions. 

Il se leva, et enleva son jogging pour se laisser tomber sur son lit, puis attrapa son téléphone sur la table de chevet. Il avait deux appels manqués, un de Niall, un de Lana, et de nombreux messages de ses amis qui dataient de quelques heures. Son téléphone était en silencieux depuis presque dix-huit heures, alors ses amis pouvaient toujours courir, Louis n'avait pas eu moyen de voir leurs messages. Ils lui demandaient tous s'il voulait sortir ce soir, et les suivants disaient qu'il fallait qu'il arrête de s'enfermer dans sa chambre pour réviser jusqu'à tard dans la nuit. Cela amuserait presque Louis si c'était la première fois que ses amis le lui reprochaient, mais voilà presque quatre jours qu'ils le lui disaient. 

Au début de la semaine, les professeurs de littérature avaient annoncé des examens. Normalement, il n'y en avait pas si tôt, mais c'était pour faire le "tri" entre les élèves, la littérature étant très, voire trop demander. En gros, pour faire court, si Louis réussissait, il continuait son année, et sinon, on lui remboursait les neuf prochains mois et c'était retour à la maison. Voilà pourquoi il révisait autant depuis quelques jours. Il jouait sa place à la FAC. Et même s'il y avait des cursus partout dans le pays, Louis ne pourrait pas en intégrer un avant Septembre prochain. 

Tout le monde avait remarqué à quel point il était stressé. Il ne dormait pas beaucoup et, quand il dormait, c'était en se réveillant tous les quarts d'heure. Il s'était déjà endormi en cours, et heureusement que Niall était là pour prendre des notes et le réveiller. D'ailleurs, le garçon n'avait pas l'air de se soucier de ces examens autant que Louis. Il révisait, mais pas autant que le garçon, et ça ne l'empêchait pas de dormir le soir. Louis avait l'impression d'être le seul idiot dans ce cas. 

Dès qu'il n'avait pas cours, il se dépêchait de finir tout ses devoirs. D'habitude, quand il avait terminé, il discutait avec ses amis, ils regardaient un film ou allaient se balader. Mais Louis ne pouvait s'empêcher de relire ses fiches, juste pour se rassurer. Et à chaque fois, il tombait sur quelque chose qu'il n'arrivait pas à retenir, il paniquait et revoyait toute la fiche, ce qui pouvait prendre des heures.

Les examens étaient dans une semaine, et Louis ne savait pas si ça arriverait trop vite ou pas assez. Il avait peur de ne pas être prêt mais, en même temps, il voulait que ça s'arrête, qu'il arrête d'être obnubilé par ça et passe à autre chose. Il se détestait quand il faisait ça. Quand il stressait pour pas grand chose. Parce que quand il stressait, ce n'était pas une petite boule en ventre, non. C'était la boule au ventre, l'envie de vomir, le mal de tête et le besoin de se préparer le plus possible à ce qui allait arriver. 

Louis soupira et répondit à ses amis en s'excusant, disant que son téléphone était en mode silencieux au fond de son sac, puis reposa son appareil sur sa table de chevet. Il passa sa main dans ses cheveux et leva la tête, jetant un coup d'œil à sa chambre, qui était à nouveau en bazar. Louis se tourna dans son lit et ferma les yeux, mais après quelques secondes, il se rendit compte qu'il n'était pas fatigué. Il se résigna à se lever et attrapa les vêtements qui trainaient par terre pour les plier et les ranger. 

Il passa une demi-heure à ranger sa chambre. Peut-être qu'il n'avait pas besoin d'autant de temps pour ranger et nettoyer une pièce d'à peine onze mètres carrés, mais Louis avait tout nettoyé à la perfection, comme ça, au moins, il n'avait pensé qu'à ça pendant trente minutes. Une fois cela fait, il passa à sa salle de bain, qui n'avait finalement pas besoin de grand chose appart un coup de balais. Puis il se résigna à se coucher. Il s'endormit deux heures avant son réveil. 

LE CIEL A DÉBORDÉ, larry stylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant