L'amour de guerre / 𝓗𝔂𝓾𝓷𝓵𝓲𝔁 /

chapitre 19

Il est important de savoir d'où on vient, pour se construire et avancer, certes la vie n'a pas de but et pas de goût si on ne se donne pas les moyens qu'elle en ai un. En partant, j'ai su que malgré la tristesse, c'est un bon choix.

Voilà quelques heures que je marche, en repensant à lui en me disant que peut-être tout cela n'était que futilité pour lui, mais pour moi notre relation comptais bien plus que ça.

Ton absence est un supplice qui me dissuade de faire un pas en arrière, tout ce que tu m'évoques est la pureté d'un cœur qui n'a besoin d'être comblé que par un amour sincère.

Tout me tourmente, mais ton doux sourire effleure chaque parcelle de mon esprit et me ramène à une réalité angélique.

La solution n'est pas en moi, mais mes efforts seront la monnaie d'échange de notre bien entre lui et moi.

Dans cette forêt sombre, je m'éloigne de plus en plus, il n'y a aucune lumière seulement les capacités de mes yeux me guidant grâce au reflet de la lune qui prend ses aises dans le ciel bientôt recouvert de point blanc.

Un paysage monotone est terrifiant fait surface, mais je ne succombe pas et garde mon sang-froid.
Entre le désespoir et la confiance, mes sentiments s'entrechoquent.

Je trouve un coin bien place et m'y installe, dans le ciel une étoile s'intille.
Ô cher Félix ton sourire me fait penser à cette étoile qui m'illumine.

Pdv Félix

Il passe devant moi, ses cheveux frôlant mon visage. À ce moment-là, je sens ses mèches rougeâtres frôlées mon visage, jusqu'à ce que cette silhouette dépasse cette porte que je maudis.
Mon regard ne fixe plus que le vide ne comprenant pas ce qui se passe.

Je regarde la porte et me mets à courir afin de le rattraper dans les couloirs un vide sans nom. Une envie de pleurer, mais incapable, comme si j'étais seule au monde.

Parfois, on a l'impression de tout savoir, de tout anticiper, mais chaque personne à cette part de mystère, l'amour est un sentiment indomptable qui, quand tu essayes de le combattre, tu ne peut t'empecher de t'incliner.

Je ne vais pas essayer de le cherché, car si lui trouve son bonheur, je partirai.

Je marche la tête basse dans les couloirs, un sentiment me brûle, j'ai envie de tout casser et crié tellement fort pour éliminer toute cette rancœur et tout cet attachement.

Je regarde par la fenêtre et au loin, dans le jardin, une lumière blanchâtre apparaît, j'ouvre la fenêtre et celle-ci devient de plus en plus intense, me brûlant les yeux. Je ferme la fenêtre d'un coup sec.

Ma respiration saccadée, je décide malgré tout de courir jusqu'en bas.

J'ouvre les grandes portes, et poursuis cet astre qui m'appelle, qui me guide.

Mon cœur battant la chamade, je cours, mais de grosse rafale de vent prêt à m'emporter m'empêchant de m'éclairer comme s'il ne fallait pas que j'y aille. Au loin entrent les gouttes d'eau, elle m'amène dans cette foret, mon champ de vision est flouté, mes jambes sont surmenés mais j'avance comme si au bout de ce chemin d'espoir je verrai cette personne me faisant chavirer, pour qui je serai prêt à le rattraper même avec une l'âme au dessus de ma tête.

De longues pensées au lieu de voir le concret, et la seule chose que je vois, c'est...

"Te voilà Félix... "

“L'heure de la fin des découvertes ne sonne jamais. ”

Colette