Chapitre 21

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  Un sentiment de solitude et de déni, comme si tu voulais tout abandonné sans en avoir la capacité, un sentiment bien trop présent qui t'empêche d'avancer. Dans cette forêt noire cette lumière, c'est allumé sur ce chemin bien trop effrayant pour en être un.

Un mauvais pressentiment émane de cette lumière qui pourtant me paraît si familière. Je m'y approche tout de même.

Félix.

Je m'accroupis sur le sol, les yeux effroyablement écarquillés telle la lune qui sans pitié éclaire son corps sanglant sur ce sol salissant, cette scène est une insulte de montrer cette si belle personne sous cet état. Mon cœur se fend rien qu'en croisant ses pupilles ouvertes qui m'observe.

Une goutte d'eau qui accompagne seulement toutes les autres qui coulent tout le long de mon visage. Mes larmes se mélangent avec le liquide translucide. Mes poumons me brûlent, j'ai du mal à respirer, je retiens cette haine et cette tristesse qui ne demande plus qu'à sortir.

"AHHHHHHHHH!"

Ce simple cri et la libération de tous ses sentiments accumulés comme si un parti de moi s'éteignit pour allumer celle que j'essayais de cacher.

"Pou-pourquoi." Une question sans réponse, qui paraissait si fragile quand je la prononce.

"Votre désobéissance vous tuera un jour. "

Je lève le regard, Félix à disparu, pour ne laisser place qu'a une silhouette féminine.

Je me relève avec difficultés.

"C'est vous qui-"

"Avant d'espérer gagner cette guerre, il faut alors mettre ses sentiments de côtés. " Dit-elle en s'approchant.

"Soyeon." Marmonnai-je.

" En chair et en os. Hyunjin tu ne sait pas de quoi je suis capable, je viens seulement te tester pour voir si tu es à la hauteur, mais visiblement cette simple pensée de voir ton cher Félix mort te rend encore plus pâle que tu l'es déjà. " Dit-elle avec sarcasme.

"Que fais-tu la ? " Demandai-je en me retenant de lui briser tous ses os.

Elle sourit avec dédain : " je viens vous donner un avertissement, les sentiments sont destructeurs et vous reproduisez exactement la même chose, pitoyable. "

" L'amour n'a pas été conçu en enfer, espèce de débile. " Dis-je l'air sûr de moi tout en m'approchant pour la voir de plus près.

" Alors où?" Me demande-t-elle.

" L'amour n'a pas été créé dans un endroit, mais dans tous les cœurs, ça fait mal, mais sans ça nos actions n'auraient plus aucun sens, l'amour réuni, l'amour affronte, l'amour est courageux, l'amour peut être impitoyable, mais parce que l'amour n'est pas réellement un sentiment propre, mais un sentiment qui est dédié. Alors si tu ne comprends pas ça, alors cette guerre, je vais la gagner, car ensemble, on est plus fort. " Sur cette dernière phrase je la contourne tout en partant, laissant un regard vide plein de questionnement.

La pluie tombe à flot, mais dans les rues de la ville cela m'est égal. Sous ma cape noire, je marche sans but, à part prié d'enfin l'apercevoir.

J'entends un bruit sourd derrière moi, mes doutes sont bien fondés. Je suis suivi. Comme si de rien n'était je continue ma marche jusqu'à sentir une présence qui a un millième de seconde aller m'effleurer.

Je pris sa main, la retourne, attrapai d'un revers de la main mon glaive et le poignardai d'un coup sec. Son sang coulant tout au long de celui-ci.

Je regarde son visage, un visage pitoyable: paix à ton âme, et j'espère que tu descendras avec aisance dans les profondeurs des ténèbres, et que tu t'y perdes à jamais, grand frère. " On aurait dit que ce visage ne me disait rien, mais tout autre, ce sale traître.

Sans aucune pitié, j'ai enfoncé ce glaive qui a première vue lui à cause de lourd dommage, mais qui je sais, lui à procuré que quelques égratignures.

Avant qu'il ne se réveille, il faut que je parte, mais si mon frère sent mêle rien ne semble bon.

J'arrive dans ce champ de fleur, il est là, tellement beau et majestueux, il se retourne vers moi et m'affronte en duel. On se bat sans se toucher, sans y mettre de la force comme si on était un joyau qu'il ne faut pas égratigné.

Après de longues minutes de combat, on laisse tomber nos épées tout en se regardant dans les yeux sans jamais nous lâchait.

Je me rapproche de lui la courbe de ses yeux est magnifique, son regard est une beauté, une douceur sans nom. Et ses lèvres un véritable supplice que je ne résiste pas longtemps.

Nos lèvres se frôlent afin qu'elles s'emboîtent, sous cette lune qui nous observe en secret, le baiser est plein d'amour, j'en ai des frissons, comme si deux êtres fait pour être ensemble qui pourtant sont si différents viennent d'enfin se retrouver.

De belles illusions, car quand mes yeux s'ouvrent, je suis au même endroit, dans cette forêt sombre, avec seulement se long chemin, et tellement de questions, mais quel débile devoir cru à ce si bel imaginaire.

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“ Et puis il y a ceux que l'on croise, que l'on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie. ”

Victor Hugo

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L'amour de guerre / 𝓗𝔂𝓾𝓷𝓵𝓲𝔁 / Où les histoires vivent. Découvrez maintenant