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03h24, Villa forestiere,

Une main caressait mes cheveux, j'ouvris lentement les yeux, Elias était là.

"Axel, prononce t'il épuisé.

-Elias, a mes mots les murs se remettent a trembler.

-J'ai cru que l'ont ne te reverrai jamais, ta eu la chance d'etre en hauteur, putain quesqui ce serait passer tu aurais été sur le matelas."

Je le regarde sans rien dire, il finit par exploser en sanglots, je ne sais pas comment réagir, as-t'il vraiment eu peur a ce point ? Et pourquoi ça ?

"La tempête n'est pas finie Axel, ca va aller d'accord ?

-Oui...

-On est dans une pièce à part, pour te protéger, tu es en partie brûlé.

-A... a quel point ?

-Ce n'est rien, je te promets."

Je veux fondre en larmes, à l'entente de ce qui réside de mon corps, j'aurais préféré ne pas être sauvé, qui est le connard qui m'a laissé vivre ? Je voulais bien le voir, celui qui avait décidé de ma survie ou non.

"Pourquoi t'es pas venu me chercher toi-même ?

-Comment... tu le sais ? Me dit-il.

-Je... je sais... pas ?"

Comment était-ce possible, pourquoi avais-je eu cette soudaine impression, que celui qui m'avait sauvé était Austranne, et non Elias.

"Mon bracelet électronique, il a fallu que je justifie la sortie à l'hôpital, je voulais venir, je te le jure sur tout ce que j'ai de plus cher, mais Austranne m'en a empêché.

-J'ai peur de toi, mais quelque chose me dit de ne pas l'être.

-Et cette chose a raison, reviens s'il te plait, je te promets qu'il ne t'arrivera rien, je suis la pour t'aider."

Je voulais me recroviller sur moi même, les brulures m'en empecher, et ca me terrifier tellement putain, de savoir mon corps si abimer, j'aurais voulu que l'ont ne me sauve pas, qu'on me laisse crever, mais j'etait encore la.

"Axel ? Ça va ?

-Oui ne t'inquiète pas, je peux me reposer ?

-Mais Axel-

-Laisse-moi du temps s'il te plait.

-D'accord, je suis dans la pièce à côté."

Je ne répondis pas, je n'avais pas envie de parler, je voulais juste être seul dans cette pièce, a essayer d'oublier la tornade et le séisme qui se déroulent au même moment, j'en viens même à me demander comment la ville es capable de tenir, alors que sincèrement ce n'est qu'une ville en ruine, enfin. Il est vrai que je m'y sent bien aussi, mes plantes, ma serre, ma chambre. Tout ça a été aménagé pour moi, et ça m'a apaisée ici, je n'avais pas besoin d'autre chose, je ne ressentais même plus le besoin de rentrer chez moi. Certes je leur en voudrait toujours de m'avoir abandonné, mais j'avais trouver un lieux ou être bien a mon tour, comme la station, comme dans la maison en ruine dans laquelle je suis tout le temps.

Je me suis pas rendu compte de la beauté des lieux, et maintenant je suis seul dans cette pièce, je ne peux me plaindre que sur moi même, j'avais certe envie de fondre au fond d'un trou, mais j'avais causé tout cela. Soudainement j'entendis un cri, comme un bébé qui pleurerait. Je voulu me retourner ce qui était impossible avec les bandages, je tentai alors malgré moi, de faire passer les cris insupportables, qui faisaient échos à la violente tempête à l'extérieur.

Peace is not forgivenessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant