Peace is not forgiveness

22

10h24, Villa forestière,

Le réveil est dur, le soleil frappe lentement mes paupières, j'ouvre lentement les yeux, me levant machinalement comme chaque matin, je descends lentement les marches en pyjama, et dans un bruit sourd Elias débarque en courant.

"Tout es prêt, tu veux le faire maintenant ?

-Oui pourquoi pas ? Je vais juste m'habiller vite fait."

Il me souris alors que je m'appuyais sur ma canne, je remonte au même rythme, je me prépare et en un éclair je me trouvais déjà dans la cuisine, je pose ma canne et commence à m'efforcer à la tâche, je prépare la recette inscrite calmement, je sens le regard d'Elias derrière moi, le moments était intense je rougissais quand il devais venir auprès de moi pour mettre quelque chose dans la préparation, j'essayais d'ignorer son visage qui se trouvait face à moi, je ne pouvais rien faire j'étais charmer, j'étais épris de lui, plus que j'aurais a jamais voulu, mais j'étais prêt à récupérer notre complicité, prêt à accepter le fait que ca ne soit jamais réciproque, j'étais prêt à l'accepter, et pourtant je regardais son sourir, encore et encore je le regardais.

"Axel passe moi la cuillère pour gratter le plat de chocolat.

-Oh euh oui..."

Je finis rapidement malgré que je sois maladroit, je mettais de la farine au fond du plat, afin qu'évidemment le gâteau ne colle pas, je me tourne en entendant cette voix qui me faisait tant trembler, je rougis en le voyant s'approcher, j'allais exploser.

"Axel...

-Oui ?

-Tu as de la farine sur le visage attends."

Oh bordel, mon coeur rattais des battement, quand je me perdais dans ses yeux, quand je m'accrochais sur le bar alors qu'il s'approchait de moi, d'un pouce il essuie rapidement ma bouche, cependant il ne s'écarte pas, je vois sa main se baisser, je le vois s'accrocher à son tour au bar, je vois nos regards se fixer, mais je me sentais tellement bien, en voyant ses yeux planté dans les miens, en sentant son souffle sur ma bouche, je passais lentement mes bras autour de sa nuque alors que mon coeur etait pret a exploser, je fermais les yeux alors que son souffle se faisait presque sur moi il se faisait de plus en plus proche, alors que enfin je sentais ses lèvres frôler les miennes, alors qu'enfin mon coeur explosait, je le voyais, il était enfin là, je le sentais, mon corps attendais l'impacte que j'attendais depuis tout ce temps, mais tout cela n'était que de courte duré, parce que voilà...

"Elias !"

C'était Rossalia, elle cherchait son fils pour un documents, et soudainement Elias s'était détachée de mon étreinte soudainement il n'était plus là, soudainement il sortais de la cuisine, soudainement je voulais courir derrière lui, soudainement mon coeur se brisait, cette fois malheureux, cette fois voilà, cette fois ce n'était pas heureux, cette fois je voyais les ténèbres, cette fois ils revenaient alors qu'il se séparait de moi, cette fois j'étais au bord des larmes. Franck entrait dans la cuisine en souriant, j'étais maladroit, je tremblais alors que ma respiration se faisait saccadée et que mon monde s'écroulait, je ne pouvais pas m'empêcher de repenser a la sensation de ses bras collés au miens, de ses lèvres près de ma bouche, de ce qu'il semblait prêt à faire, ce que j'avais attendu tout ce temps, et que j'attendais encore, parce que ma tête tournais alors que j'étais presque seul dans cette cuisine, alors que je voyais trouble, que je commençais à ne plus sentir mon corps, alors que j'étais pris d'une énorme douleur au ventre, quand les pensées affluaient alors qu'il était parti, qu'il m'avait lui aussi abandonner, j'avais mal, et je ne comprenais pas, je ne comprenais pas pourquoi lui aussi il m'abandonnait, pourquoi moi..., j'ai mal au coeur, et j'ai soif, soif de comprendre, je ne voulais que lui, pourquoi m'infliger ça, pourquoi partir ainsi... pourquoi le laisser faire, pourquoi lui laisser le contrôle ? Parsque je ne voulais que lui indépendamment de ma volonté, je ne voyais que lui, et il partait lentement, soudainement mon coeur se brisait, au souvenir de cette voix qui l'avait appelé et la manière dont il s'était précipité vers l'extérieur de la pièce, mon mal de ventre était violent il l'était de plus en plus, j'allais vomir, je régurgitait, mais plus rien, je chutais sur le sol.