16

12 1 63
                                    

21H06, Hôpital du grand Est,

Elias me sert la main, il me lâche pas, et malgré que la nuit soit bien tombé, que la salle d'hôpital est vide, eccepter les deux bébés qui se battaient en duel, et malgré la douce nuit de fin de septembre, il me tenais la main, me faisait comprendre qu'il ne partirais pas, je le regarde alors que j'etait juste epuisé, cependant il me souris et ne me lâche pas. Soudain, un médecin coupe ce moment, en nous interpellant, on m'emmène ainsi vers l'une des salles disponibles, après de longues minutes d'attente, je pouvais enfin respirer, une infirmière en apprentissage se présente à moi.

"Bon, je vais inviter Monsieur à sortir, je vais prendre tes constance et ensuite on va parler tous les deux."

J'acquiesce et elle fait sortir Elias de la pièce, je ne savais pas bien où j'étais, mais j'étais au moins en sécurité, alors ça ne pouvait qu'être bon ? Je n'ai pas le temps de réagir qu'elle s'approche de moi.

"Alors, tu veux bien que je regarde ça ? J'acquiesce, assis toi là."

Je suis ses indication, et j'en suis étrangement touché, personne auparavant ne s'était préoccupé de comment je me sentais, mais elle le fais, avant de s'installer à mes côté pour m'écouter, et je deballe tout, je retiens malgré tout quelques larmes de couler, mais je dit ce que je pense, et ce que je ressens, et elle ne m'interromp jamais, a part pour que je lui apporte d'autre précision, tout ce qu'il c'est passé depuis le début. Tout ce que j'ai a dire, sur ce que je ressens et sur ce qui c'est passé, je lui dit, et c'est comme ci... j'étais libéré d'un poids fou, elle était juste là à écouter, et c'était comme ci, je me libérais enfin de la douleur, et elle, elle ne bougeait pas et m'écoutais simplement.

Elle fini par rappeler Elias en souriant, il ne rajoutais rien, mis a part ce qu'il avait pu voir, mais il refusais de prendre part dans ce qui me concernais, soudain il me prend la main, pris au depourvu je n'ecoute pas ce que dit la jeune femme avant qu'elle ne s'eloigne.

"Elle est partie voir sa superieur, dit-il alors que mon regard était figé, ça va ?

-Oui...

-Tu n'en as pas l'air, tu veux me dire quelque chose ? Dit-il en se redressant.

-Non..."

Il acquiesce légèrement, et pourtant je ne parviens pas à parler davantage, je reste surpris, visiblement je le suis tellement qu'il enlève sa main, et pourtant, inconsciemment qui sait, je la rattrape pour la garder dans la mienne.

"Axel ?

-Rien..."

Je retiens les larmes de couler, je ne comprends plus ce que je voulais, je ne comprenais plus ce que je ressentais, et j'étais en colère, de ne pas parvenir a le comprendre, j'étais en colère de le regarder ainsi.

"Je déteste le fait que tu agisses comme si j'étais ton fils.

-Axel...

-Je suis sérieux, t'es pas juste mon tuteur.

-Que veux-tu dire par là ?

-Rien..., j'ai la gorge noué, non rien..."

Je détourne le regard alors qu'une larmes fond sur mon visage, sa main toujours dans la mienne se rapproche de mon visage, je le repousse et m'énerve.

"Tu comprends pas bordel ?! Ta besoin que je te le dise ?!

-Oui... dit-le.

-Il y a rien a dire, tu es juste un putain d'idiot.

-Mais que suis-je censé comprendre ?!"

Je le regarde figé, la colère monte en moi alors que je sépare nos mains, dans une énième once de colère je lui crache au visage.

Peace is not forgivenessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant