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16h26, hôpital du grand est,

"C'est ça Axel, bravo ! Tiens toi bien aux bard, voila comme ca !"

Je chutais sur mon fauteuil, je regardai les deux barres qui étaient là pour me réapprendre à marcher.

"Tu t'en sort de mieux en mieux, fit l'infirmière.

-Je vais remarcher un jour ?"

Elle se figea, ses yeux brillaient soudainement, avant qu'elle n'explose en larmes, elle prit la parole en essayant de bégayer le moins possible.

"Non... Axel, on ne le pense pas, le maximum que l'on puisse faire, c'est te faire marcher avec une canne."

Tout se brisa en moi, je savais déjà que les chances était faible, mais elle m'avait promis que je remarcherai, mais tout était de ma faute. Elle me l'avais promis pour ne pas me blesser, c'est aussi moi qui es refuser de rentrer, en particulier ce soir la. Je n'aurais pas été si egoise... j'aurais pu, je l'aurais fait, je serais sorti en courant a temps, mais avec mon pied platrer, j'etait rester bloquer dans cette putain de maison. Enfin ce foyer rudimentaire qui m'habritait, je n'avais pas choisi le meilleur, mais j'étais en fugue, je ne pouvais pas me permettre mieux.

"Axel, ne fait pas cette tête s'il te plait, je sais que ca ne repartira pas, mais... ce n'est en aucun cas de ta faute, tu m'entends ? Tu n'es pas un flemmard, ce n'est pas à cause de toi que tu étais au mauvais endroit au mauvais moment.

-Mais tu ne sait-

-Et j'en sais peut-être rien, mais je le sais Axel, ce n'est pas de ta faute. Tu vas marcher sans canne, ce sera juste plus dur, mais tu restes parfait. Et raisonnable en rien de cela.

-Ne dit rien de tout ça.

-Pardon ?

-Ne le dit pas a la psychologue, je ne veux pas voir cette femme byzarre, je ne veux pas rester enfermer ici.

-Fais moi confiance Axel."

Je lui fit un signe de tête, elle sécha mes larmes avec un mouchoir, et elle agrapha les morceaux de mon corps, avant de m'aider, et de me faire remonter sur ces putains de barre, car j'allais quitter ce fauteuil, elle en était persuadée.

Comme tout le monde etait persuader, que je m'en sortirai, que je quitterai cette putain de malade, alors que les mots de cette femme etaient formels, de cette psy...

"Tu ne t'en sortira pas, cette maladie va te tuer, je ne peux plus rien pour toi."

Tous ces mots étaient gravés dans ma mémoire, même si je savais que j'en avais oublié, même si je savais que certains m'ont tellement bouffé, que mon cerveau les ignores, encore a l'heure d'aujourd'hui, et probablement pour le reste de mes jours, afin de me le rappeler, par de violent flash back.

J'en avais marre, marre d'avoir peur, marre de vomir tous mes repas, marre que même ce que j'essayais de manger finissais aux toilettes, j'en avais marre de souffrir ainsi.

"Fait quelque chose...

-Pardon ? Fit la jeune femme.

-Mets moi dans le coma quelque chose, soigne moi, mais je ne veux plus en avoir affaire, je ne veux plus faire a tout ca, a mes cris, à mes larmes, je suis épuisé je t'en supplie, tue moi fait quelque chose !"

Elle était figée, elle ne disait rien, elle finit par m'aider à retourner sur mon fauteuil.

"Ecoute, on arrête là pour aujourd'hui..., je devrait soigner mes patients, et ne pas donner d'aide kinésithérapeutique supplémentaire."

Peace is not forgivenessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant