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23h37, Villa forestière,

J'arrive dans le salons, je souris chaleureusement, mais c'était pourtant si faux, Elias me regardais, il le savait, et pourtant il ne disait rien, cette fois je n'aurais pas le droit a ses mots réconfortant, cette fois il rigolais seul avec sa mère, sans même se soucier de moi, ca me brisais le coeur, mais ainsi... j'avais plus le choix, il ne me revenais pas, je devais simplement retenir les larmes alors que ma gorge se serrait, pourtant c'etait la le paris, je le savais avant de lui dire, qu'il ne ressentais rien pour moi, cependant cette absence de réponse et cette ignorance... ca me brisais le coeur, non on me le broyais, il n'y avait pas plus juste comme mot, et pourtant j'avais mal, peut-être que l'espace d'une seconde... j'ai cru qu'il pourrait me sourire et me dire que depuis le début... mais évidemment que non, évidemment que le plan initial n'avait pas changé.

"Ça va Axel ? Me demande soudainement Austranne.

-Oh oui..., je ne t'avais pas vu arrivé, t'es la depuis quand ?

-Dix minutes, ça fait dix minutes que je suis devant toi Axel.

-Oh vraiment ? Je ne t'avais pas vu...

-Tu veux qu'on parle Axel ? Disait-il en me prenant la main."

Mais soudainement la colère m'envahissait, je lui criais pousse-toi, en enlevant sa main d'un geste vif, Elias lui demande de me laisser, mais c'est la goutte de trop, je me précipite dans ma chambre en claquant la portes, au moin cette fois je serais tranquille, parce que au moin cette fois, personne ne viendra s'excuser, et j'avais raison, les heures passaient comme les larmes coulaient, je ne savais pas bien l'heure, et je pense que je m'en fichais, vu la douleurs qui me serrait, ce n'était plus la questions. Les heures défilaient, et peut importe, peu importe quel temps je gâchais, ca ne comptais pas, sur le moments ca ne comptais pas, tout ce qui comptait, c'était mes pleures mélangé aux bruit qui provenait du rez-de-chaussé, c'était cette douleur qui se diffusait dans mon corps, et qui semblait me déchirer le coeur a petit feux, qui consumait cette douleur si lentement, et elle ne semblait pas prête à s'arrêter, c'était ainsi, je le savais mais la douleur etait tant.

Ca m'énerve, je m'énerve, moi qui ais toujours su, moi qui savais bien la retombé, ca me faisait mal malgré tout, ce qui me faisait encore plus mal, c'était de voir les larmes séché, et les pleur continué dans le vide, le vide semblait me fendre le coeur d'autant plus fort, ce vide ne couvrait pas leurs bruit, ne couvrait pas le souvenir de son regard dégoûté sur moi, je m'en voulais d'avoir tout gaché, tout, cette relation, tout, cependant est-ce que j'aurais vraiment su continuer tout cela, en connaissant mes sentiments pour lui, certainement pas, mais je m'en voulais quand même, de ne pas avoir su vivre avec, de ne pas avoir appris avec, de ne pas avoir su tout ca- un bruit se fait entendre à travers la pièce.

"Hey..., es-ce que l'on peut parler ?"

Je me tourne vers la porte entrouverte, la silhouette d'Elias se dessine, je ne réponds pas alors il vient s'installer à côté de moi.

"J'ai été surpris Axel...

-Oh vraiment ? Dis-je énerver.

-Laisse-moi finir, c'est pas possible pour pleins de raisons, je suis désolé mais... t'es trop jeune, j'ai une flamme jumelle, enfin tout ca c'est des broutilles, tout ce que je veux te dire, c'est qu'on ne peut pas m'aimer Axel, j'ai tué quelqu'un, personne ne peut m'aimer..."

Au fond je le vois, il tremble, il en a peur, il a peur de lui même et je ne parviens pas à lui dire, je le regarde silencieusement un instant avant de reprendre,

"Tu es vraiment con, tu es juste parfait Elias, tu es le plus bel homme que j'ai vu, tu es juste incroyable et tu as un cœur en or...

-C'est qu'une impression, c'est parce que je t'ai recueilli, tu crois m'aimer mais c'est juste parce que ta aucune figure paternelle.

Peace is not forgivenessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant