H*te Club

✩ CHAPTER THREE ✩

TW// Violences parentales/

New York
LILY

À vous d'imaginer Anaconda de Nicki Minaj en fond.

Le vieillard se retrouve entouré de nombreux amis à lui, jeune comme âgé, et ça part en dispute général à la base de :

— Pervers ! De la part de Lana.

— Chienne ! Réponds le vieux, agitant sa canne vers elle avec énergie.

— Porc à abattre !

À partir de ce moment-là, sachant que l'alcool multiplie les émotions, Adonis rentre dans le vieux et le fait tomber sur une table.

Des hurlements s'échangent, tout le monde veut taper tout le monde. Violette attrape le col d'un baraqué et l'empêche de foncer dans Adonis.

Lara écarquille les yeux, mais n'hésite pas à balancer des verres sur le reste de la bande, pour qu'ils s'en aillent le plus loin possible.

Toutefois, Adonis se fait bousculer par un grand type mais connaissant mon amie, ça risque d'être intéressant pour elle et effrayant pour lui.

Elle avance face à lui, un grand sourire provocateur sur son visage alors qu'il la dévisage. Elle se colle à lui, dépose ses deux mains sur son torse puis penche la tête sur le côté.

Les yeux du grand gars, brillent, comme enivrés par le regard intense et le charisme de Adonis.

Elle approche sa tête, attrape sa gorge, puis sert si fort ses ongles contre son cou, qu'il vient à être si rouge. Puis elle le balance contre le mur.

Le chaos se sème dans le bar, Marius s'emporte, tentant de contrôler la situation puis nous finissons par se faire tous virer en masse.

L'alcool sème le chaos. Les hommes foutent toujours tout en l'air. Ils sont aussi mauvais que ce liquide brûlant.

Devant le bar, on hurle en même temps à Marius que c'est injuste et qu'on n'avait rien demandé.

Il écarquille les yeux, agite ses mains pour nous calmer et dit d'un ton calme :

— Ils reviendront plus jamais mettre un pied ici, mais les filles, vous n'êtes pas dans votre meilleur état... je préfère que vous rentriez en sécurité chez vous.

Sous ses mots, il nous sourit avec compréhension, et au moment où il ferme la porte d'entrée, un orage éclate.

Assises lamentablement sur le trottoir, Lana à la tête reposée sur l'épaule d'Adonis, fumant une énième fois. Violette se tient contre un poteau, agitant la tête sous notre état déplorable.

Ce n'est pas la soirée dont nous avions rêvé tout le long de la journée. Et je n'aime pas cette expression de déception dans les yeux de mes copines.

Lana tourne en rond, tentant de contrôler sa colère. Elle ne va pas s'excuser, et elle n'a pas à le faire. C'est lui qui a commencé à la coller, même si elle s'est très vite énervée.

Elle plisse les yeux. Elle fait souvent ça avant de rentrer dans l'arène où elle se bat. Ah oui... elle fait de la boxe. De génération en génération, ça se transmet dans sa famille. Son père a une carrure effrayante, mais au fond c'est un sucre.

— La soirée n'est pas finie ! Je m'extasie. Il y a toujours Clémentine !

Clémentine, qui ne s'appelle pas réellement comme ça, c'est la vieille femme la plus douce de cette terre. C'est la grand-mère d'Adonis, et dès notre plus jeune âge, elle nous accueillait après chaque rentrée.