Partie 09

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TARIKLE LENDEMAIN MATIN

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TARIK
LE LENDEMAIN MATIN

J'ouvre les yeux avec peine dès lors qu'un brouhaha assourdissant vient me tirer de mon sommeil, en bas c'est l'anarchie totale. Je me redresse avec difficulté sur le lit puis je me remémore ma soirée de la vieille en élargissant mon sourire. Mon corps est collant, comparé à d'habitude ce n'est pas le froid qui m'a dérangé, cette nuit fut chaude. Le corps de Lizzie n'a pas cessé d'être collé contre le mien, nus pour tous les deux. Mais étrangement ce matin c'est seul que j'entame cette journée, pourtant j'aurai bien baisé avant d'bouger mon boule d'ici. Je soupire en saisissant mon caleçon contre le sol et en l'enfilant rapidement.

- Babababa, me dis-je en me touchant les cuisses, d'où j'ai des courbatures moi ?!

Je grimace en ouvrant la porte, le bordel au rez-de-chaussée est encore plus concret maintenant. Des rires, des cris, des fausses engueulades résonnent ici et là, un débat à l'air d'avoir lieu en bas.
Je soupire en me dirigeant dans la salle de bain la plus proche, une douche s'impose avant de descendre vers eux.

[ • • • ]

J'arrive dans la cuisine où les regards se posent un à un sur moi et ma mine fatiguée.
Je les ignore d'abord en me servant mon fé-ca et en m'installant à la table, un paquet de madeleines entre les mains.

- Allez-y faites vous plaiz'. Dis-je finalement après un long et oppressant silence.

À peine ai-je terminé ma phrase que les potes s'en donnent à cœur joie pour me questionner sur ma soirée de la veille. Même si ici tout le monde se doute que c'est avec Lizzie que j'ai baisé, ils ont l'envie et le besoin mal placé de connaître les détails : des vraies meufs..

- Comment tu l'as fait crier frérot ! Commença Masha. Nan mais le couz c'est pas légal de faire autant de bruit, et avec sa bouche, et avec des coup d'bassin. Tu nous l'as tué, avoue ?

- Vous n'l'avez pas encore vue ? J'ignore totalement les dires de Masha.

Karim hocha la tête en me regardant, un joint entre les lèvres dès le matin.

- Elle a bougé avec Maliah et Sophie. Nous confie Théo, un ami des trois meufs. Alors c'est vous qu'on a entendu cette nuit ?

Je porta mon regard sur lui, il est appuyé contre le contour de la porte les cheveux mouillés.

- C'était peut-être Nabil aussi, lui aussi il a pécho.  Il est où lui d'ailleurs ?

Des rêves trop égoïstes__PNLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant