Lizzie n'attendait rien de ses vacances, juste de profiter de ses amis dans un lieu idyllique.
Sortir de sa routine lui semblait être bien et nécessaire, et en aucun cas elle avait prévue de tomber amoureuse là-bas.
Pourtant et sans crier garde le...
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LIZZIE LE JOUR MÊME
Je n'ai jamais eu autant peur et d'appréhension que maintenant. Ma main droite tremble contre la poignée de la porte de la salle de bain que je viens à peine de déverrouiller en silence. Prenant avant ça bien soin d'être sûr que c'est lui à l'intérieur en vérifiant que les autres salles de bain soient bien vides. Je soupire plusieurs fois en imaginant tant que choses dans ma tête, à commencé par sa potentielle réaction. Et honnête j'ai peur et j'ai même envie de laisser tomber ce plan, mais Maliah avait l'air tellement sûr d'elle que je prends mon courage à deux main en ouvrant discrètement la porte.
La salle de bain est à peine éclairé malgré le soleil qui brille dehors quand je referme la porte dernière moi. Tarik avait légèrement fermé les volets de la pièces et à en voir la buée présente il prend une douche légèrement chaude. J'entre un peu plus dans la salle en ne faisant aucun bruit, et heureusement Tarik ne semble pas m'avoir entendue. Le rideau de douche est tiré et je ne peux voir que la silhouette de son corps à travers celui-ci.
Je tremble, je ne suis pas sereine mais je me donne du courage en m'avançant un peu plus de la douche. Je détache les files qui relient les deux morceaux de mon maillot de bain vers ma nuque puis je le laisse tomber contre le sol. Me retrouvant forcément nue devant le rideau de douche, le coeur battant à tout rompre.
De l'autre côté du rideau Tarik semble se rincer le corps, une forte odeur d'agrumes vient titiller mes narines. Et je me dis que dans peu de temps il va arrêter le débit d'eau et tirer le rideau avant même que j'ai le temps d'entrer auprès de lui. Alors dans un élan de panique et une pointe d'excitation quand même, je tire légèrement le rideau et entre auprès de lui. L'eau chaude entre en contact avec ma peau et mon regard se pose dans le sien. Beaucoup d'interrogation se lit dans ses yeux alors que je ne trouve pas mes mots pour lui parler. Puis je n'avais pas envie qu'il me questionne pour être honnête. Alors je dépose précipitamment mes lèvres sur les siennes en espérant qu'il ne trouve pas ça chelou. Mais ça l'était beaucoup trop pour qu'il ne s'en pose pas.
Doucement et dans un geste qui se veut franc malgré tout, Tarik cesse notre baiser en me repoussant doucement. Ses yeux me fixent avec dedans cette impression qu'il est en colère, qu'il ne comprend pas la situation. Et c'est à ce moment là que j'me dis que ce n'était pas forcément l'idée du siècle.
Je panique, je crois que mon corps entier panique, je le regarde me fixer le regard dure. Je tente de lui répondre, mais un tas de mots en fouillis sortent de ma bouche et il semble encore plus perplexe qu'auparavant. Alors je sors précipitamment de la douche en tirant le rideau dans mon passage, je saisis une serviette au hasard sur la commode et entour mon corps avec.
