Partie 17

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TARIKLE MÊME JOUR

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TARIK
LE MÊME JOUR

J'n'avais pas idée que de vivre dans la même maison que Lizzie en faisant mine qu'elle n'existait pas serait aussi difficile. J'avais pris l'habitude d'être avec elle, la journée et la nuit. Mais je crois que c'est nécessaire pour nous, elle s'attachait trop à moi, c'était presque étouffant et flippant à la fois. Jamais une meuf avait été aussi proche de moi que celle-ci en une semaine de temps. Je lui ai ouvert trop de portes, j'avais même dégagé certaines barrières pour la laisser s'immiscer dans mon cerveau et dans mon cœur. Pas un moment j'avais émis l'idée qu'elle me fasse perdre mes principes comme elle l'a fait. Je crois que inconsciemment je suis tomber sous son charme, pourtant elle n'a rien de ouf. C'est un tout chez elle qui m'attire et qui m'apaise sans que je puisse l'expliquer.

Mais je peux pas.

Je flippe comme un môme, je sais qu'elle peut être la cause de tant de souffrance, elle l'est déjà un peu dans le fond.
Je suis un peu comme déboussolé sans elle, sans lui parler, la toucher et ni même sans la ken. Mon corps entier l'appel, j'ai l'impression d'être en cure de désintox' depuis ce matin. Et la voir à quelques mètres de moi sans pouvoir aller vers elle c'est une souffrance insupportable mais  forcément nécessaire.

- Vous êtes en froid avec Lizzie ? Se souci Casper en s'appuyant contre la table où je suis. Depuis ce matin c'est chelou l'ambiance entre vous, non ?

- Bah j'ai pas besoin d'elle non stop.

- Ouais enfin t'as passé le plus clair de ton temps avec elle et là d'un coup plus rien. C'est chelou. Il s'assoit auprès de moi.

- Je hausse les épaules. Je suis bien tout seul aussi.

- Elle n'a pas le même discours en tout cas ..

Je dévie mon regard sur lui puis je fronce les sourcils.
Comment ça ?

- J'ai laissé trainer une oreille vers elle et sa pote toute à l'heure quand j'étais à la piscine. Il sourit légèrement. Elle dit que t'es tombé amoureux et que tu flippe à mort.

- Amoureux ? Dis-je dans un soupire. Elle a confiance en elle en tout cas.

- C'est pas le cas ? Parce qu'avec les potes on se doute qu'il y a un truc entre vous.

- Y'a tellement quelque chose qu'on se parle plus gros.

- Non sérieux ? Pourquoi wesh ?

Je soupire en ne disant rien, et non pas parce que je ne veux rien lui dire mais simplement parce que cette situation est assez compliqué sans que les potes s'en mêlent.
Puis parler meuf avec mon zinc c'est pas ma tasse de thé, j'aime pas laisser parler mon cœur tout simplement.

Des rêves trop égoïstes__PNLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant