Partie 20

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LIZZIELE LENDEMAIN MATIN

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LIZZIE
LE LENDEMAIN MATIN

La porte s'ouvrit dans la chambre, laissant entrer les rayons du soleil avec elle. C'est ainsi que j'entame ma journée, réveillée par Maliah qui entre dans la pièce avec la discrétion d'un éléphant.
Elle s'avança vers le lit avec un sourire non dissimulé sur les lèvres tandis que je me redresse difficilement. À en voir sa tête elle a passé une agréable nuit, moi aussi d'ailleurs mais pas comme je l'avais imaginé. Cette nuit avait été douce entre nous, ses caresses, ses baisers et nos discussions, mais pourtant nous n'avons rien fait d'avantage.
Mais je relativise, je me dis que ça c'est passé ainsi car nous venions de nous retrouver quelques minutes plus tôt après des heures de combat et de larmes. Et en toute honnêteté sa simplicité m'a plu cette nuit, j'étais heureuse et lui aussi, c'est le principal.

- Tu dors encore ?!

Dit-elle en ouvrant les volets avant de venir s'assoir sur le lit. Rigolant de me voir hurler à cause de se remue ménage causé par ses soins.

- Il est quelle heure d'abord ?

- L'heure de se lever, marmotte, il est presque 10h00.

Je laisse échapper un bâillement en regardant la place juste à côté de moi, celle de Tarik, vide de sa présence. Je ne l'ai même pas sentie quitter le lit, il a été si discret.

- Alors, sourit-elle en s'asseyant auprès de moi, dis-moi que vous vous êtes rabibocher pour de bon ? Que la discussion qu'à eu Nabil avec lui par message a porté ses fruits ?

- Ils ont eut une discussion ?

Cela explique un peu plus cette envie qu'à eu Tarik hier soir de revenir vers moi aussi soudainement, c'était étrange et pas habituel, j'avais raison dans le fond. Nabil avait donc pousser son frère à le faire et apparemment Tarik avait suivie ses conseils à la lettre.
Je dois réellement remercier Nabil pour ça, c'est un geste que je n'oublierais pas.

- Hier soir j' ai parlé avec lui, et on était d'accord pour dire que Tarik était triste et sans vie depuis que vous étiez en froid. Alors il lui a envoyé un premier message. Et voilà. Sourit-elle.

- Je me frotte les yeux. Il m'a demandé si je dormais hier soir, par message.

- Il est même pas venu te voir dans la chambre ?

- Nan mais au final on a eu la même idée tous les deux.. je souris timidement, moi j'allais descendre pour le rejoindre et lui monter pour la même raison. Au final on s'est intercepté dans les escaliers.

- Elle rigole en s'approchant un peu plus de moi. Laisse-moi deviner, vous vous êtes rabibocher dans les escaliers. Fit-elle en miment le fond de ses pensées avec ses deux index, un sourire lourd de sens.

Des rêves trop égoïstes__PNLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant