Partie 13

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TARIKLE LENDEMAIN

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TARIK
LE LENDEMAIN

J'ai mal dormie, j'ai beaucoup bougé cette nuit sans réussir à fermer l'oeil plus de deux heures d'affilées. Mon cerveau était trop en surchauffe, trop en ébullition, trop de questions se sont bousculaient sans jamais pouvoir me laisser de répit.
Puis est venue le moment de la culpabilité, me demandant pourquoi hier soir je suis sortie alors que finalement je n'en n'avais pas vraiment l'envie. Si je n'avais pas déserté la villa jamais Bilal aurait osé toucher Lizzie. Jamais il aurait tenter l'impensable.

Je m'allonge sur le dos alors que le jour commence à peine à se lever, je fixe le plafond en écoutant Lizzie ronfler auprès de moi. Elle se sent mieux, un peu en tout cas, assez pour réussir à dormir et peut-être rêver. Fuire la réalité pour mieux se reconstruire, c'est normal en faite.
Je me tourne finalement pour venir passer mes bras autour de son corps brûlant, je me rapproche d'elle en la serrant contre moi. Sa respiration est stable, son souffle régulier, elle dort paisiblement après cette soirée douloureuse et loin de moi.
J'embrasse son front en espérant ne pas la réveiller, heureusement c'est le cas. Je la fixe encore plusieurs minutes puis je finis par moi aussi me rendormir.

[ • • • ]

Quand j'ouvre les yeux le soleil brille fort et la chaleur m'assomme directe, mais surtout Lizzie est déjà hors de la chambre. Je soupire en me redressant et en regardant l'heure : 9h49. Fait chier.
J'aurai voulut être présent à son réveil, parler un peu avec elle, savoir si elle va un peu mieux, la serrer. Ouais des trucs simples mais qui lui auraient montré que je tien à elle et je la soutien dans ce qu'elle a vécu. Sur le moment je m'insulte énormément en quittant la chambre comme une flèche.

Je marche dans le couloir de l'étage en fixant la chambre qu'occupait Bilal, je m'arrête devant celle-ci et j'passe la tête dans l'encadrement de la porte. Il n'y a plus qu'une seule valise, un signe encore une fois que cette merde à quitté la Villa avant que je rentre de ma soirée de la veille.
Même si Ali et Théo lui ont lui fait passer un sale quart d'heure j'peux pas m'empêcher de leurs en vouloir, c'était à moi de le faire. J'aurai aimé voir ses yeux quand j'lui aurai mis mon premier poing dans sa gueule. J'ai cette sensation d'avoir vraiment rien fait pour Lizzie, si ce n'est être la cause de son agression.

Je quitte cette chambre en rejoignant ensuite le salon où le groupe de Lizzie y est quasiment dans sa totalité. Seule ma Bella manque à l'appel.
Je les salue un à un puis je les regarde assez intrigué par cette petite réunion de crise.

- Vous faites quoi ?

- Bah t'sais on essaie de voir lequel d'entre nous va rentrer à Lyon en train où en avion.

- Je les regarde sans trop comprendre, pourquoi ? Bah rentrés tous en même temps wesh. C'est quoi cette merde encore ?

- Bah non mais comme hier soir Bilal est partie avec sa voiture ça fait que l'on a pu de place dans la mienne. Me répond Maliah, les autres hochent simplement ma tête.

Des rêves trop égoïstes__PNLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant