Chapitre 2

181 7 1
                                    

Aussitôt la porte refermée derrière les hommes, Lisa Kane et son personnel se précipitèrent dans la salle d'attente, où les mamans apeurées serraient toujours leurs bambins contre leurs ventres arrondis.

- Tout va bien !, annonça Lisa avec un geste théâtral. Ils sont partis... vous n'avez rien ?

- ça va, répondirent-elles, d'une seule voix inquiète.

- Ces hommes étaient-ils dangereux ? demanda l'une d'entre elle.

- J'espère bien que non ! répondit Lisa, d'un ton apaisant. Seulement, nous ne pouvions pas prendre de risques !

Dans le commissariat

Le commissariat se trouvait sur la rue principale. Le soleil commençait à descendre derrière les montagnes, de sorte que Draco ne distingua pas grand-chose à travers les vitres sales de la voiture lorsqu'ils s'arrêtèrent sur le parking recouvert de gravillons. Le bâtiment était une structure de bois qui semblait avoir été restaurée et agrandie une ou deux fois.

Un officier de police les firent entrer et les guidèrent le long d'un couloir étroit jusqu'à un bureau minuscule, à l'éclairage aveuglant, et quasiment vide.

- Sortez vos papiers, ordonna-t-il, après leur avoir retirés les menottes, et asseyez-vous.
Les trois anciens serpentards tirèrent les documents de leur poche et les tendirent à l'officier. Il sortit de la pièce.

- Jamais, je ne m'aurai cru de ce côté de la barrière, lança Blaise en rigolant.

- Je suis content de voir que ca amuse quelqu'un, fit Draco en massant à l'endroit où les menottes avaient laissés des traces.

Un officier entra dans la pièce.

- C'est tout bonnement incroyable ! explosa Draco. Allez-vous m'expliquer de quoi il s'agit ?

L'officier ne répondit pas. Il ouvrit le document en face de lui et commença à le lire. Lorsqu'il eut terminé sa lecture, il désigna du doigt un miroir encastré dans un des murs et toisa froidement son interlocuteur.

- Pourquoi sommes-nous ici ? demanda Severus d'une voix calme.

- Pourquoi voulez-vous voir Monsieur Potter ? demanda l'officier à la place de répondre à Severus.

- C'est personnel, répondit Draco d'un ton glacial.

-Il est au courant ?

-Non, dit Draco. Écoutez, ajouta-t-il d'un ton qu'il espérait plus conciliant. Je dois le rencontrer pour des raisons strictement personnelles... pour une affaire qui ne regarde que nous. Il a un problème quelconque.

Soudain la porte s'ouvrit

- Laisse Miguel, ce ne sont pas eux, dit une voix que Blaise reconnu. Ronald Weasley.

- T'es sûr ? demanda Miguel. Ils m'ont l'air louche.

- Ils le sont, répondit Ron en souriant mais aucun d'eux n'est l'homme que je recherche.

Ron n'avait pas changé depuis qu'il avait donné sa démission au bureau. Il était toujours aussi roux, aussi musclés et aussi beau, se dit Blaise. Pourquoi était-il parti après sa nomination en tant que capitaine ? Était-il jaloux de sa nomination ? Il avait essayé de le contacter mais celui-ci avait disparu sans laisser un mot, sans prévenir personne. Et une colère monta en lui.

- Tiens un revenant, lança Blaise froidement.

- Bonjour Blaise, dit Ron en prenant la place de Miguel. Puis il se tourna vers Miguel. Je vais m'occuper d'eux.

Celui hocha la tête et sortit dans la pièce.

- Pour toi, ça sera Zabini, fit Blaise en le foudroyant du regard le roux.

Le bonheur est un cadeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant