Le bonheur est un cadeau

Chapitre 11

Depuis l'arrivée de Draco, Harry avait l'impression de former une petite famille, tous les trois, dans ce chalet de montagne isolé, en cette fin d'automne. Ils se retrouvaient au petit déjeuner et mangeaient de bon appétit, prenaient leur tour pour la douche, se prélassaient devant le feu. Pourtant, il sentait qu'on lui cachait des choses.il avait le sentiment que Ron essayait de le convaincre que Draco était un chic type.

Il n'avait pas besoin d'être convaincu par qui que ce soit. Intuitivement, il savait qu'il pouvait faire confiance à cet homme.

- Ça sent bon, fit Draco tout en rentrant dans la cuisine. Il portait un pantalon beige et un tee-shirt blanc qui mettait en valeur ses muscles. Harry a du se mordre les lèvres pour ne ma gémir. Draco était tout simplement parfait, pensa-t-il et lui il ressemblait plutôt à une baleine.
En voyant la mine triste d'Harry, il s'empêcha de courir vers lui et de le prendre dans ses bras.

- Ça va ?, demanda Draco d'une voix inquiète.

Harry allait répondre mais quelqu'un frappa à la porte.

- Tu attends une visite ?, l'interrogea Draco.

- Non.

- Tu restes dans la cuisine, déclara Draco tout en sortant sa baguette et s'approchant doucement de la porte.

-Oui, fit-t-il tout près à attaquer pour protéger Harry et son enfant.

- C'est nous, Draco, dit Neville d'une petite voix.

Draco ouvrit la porte doucement et il vit son parrain et Neville devant la porte du chalet.

- On est venu prendre le petit déjeuner avec vous, expliqua Neville tout en rougissant. Il ne savait pas comment dire que dans leur chalet Ron et Blaise faisait l'amour d'une façon bruyante.

Draco allait leur demander si dans leur chalet, ils n'avaient pas de quoi manger car il en avait marre qu'on vienne manger ici. Hier soir, il y avait Ron et Blaise et maintenant Severus et Neville. Il ne pouvait même plus rester en tête à tête avec Harry. De plus, il fallait du calme à Harry et au bébé.

Mais Harry fit son entrée et dès qu'il avait vu Neville, il s'était jeté dans ses bras et le dirigea vers la cuisine.

- Où est Ron ?, demanda Harry tout en servant une tasse de café à Neville et à Severus.
À cette question Neville rougit et regarda Severus pour qu'il puisse l'aider.

- Ils sont en grande discussion, expliqua Neville tout en évitant de regarder Harry droit dans les yeux.

- Comment ça en grande discussion ?! S'exclama Harry d'une voix inquiète. Ils se battent ? Il faut les arrêter. Pourquoi êtes-vous venu sans les arrêter ?

- Harry calme-toi, dit Neville tout en posant sa main sur le bras d'Harry. Ce n'est pas ce genre de discussion. Ils étaient en train de...

- Ils s'envoyaient en l'air tellement bruyamment que nous sommes partit, dit enfin Severus tout en prenant sa tasse à café et bu une gorgée.

Harry ouvrit grandement la bouche et souffla : Certain ont de la chance.

- Comment ça certains ont de la chance ?, demanda Draco d'une voix étonnée.

Harry baissa sa tête vers sa tasse et rougit.

- Draco, tu devrais savoir que les femmes enceintes ont une certaine envie autre que manger tout le temps des cochonneries, lança Severus tout en souriant.

- Je ne mange pas tout le temps des cochonneries, cria Harry tout en foudroyant Severus du regard.

- Note bien Draco, il ne me contredit pas pour « l'envie de sexe ».