Lorsque Neville et Severus rentrèrent dans leur chalet. Ils virent Blaise et Ron en train de prendre leur petit déjeuner.
- On peut savoir où vous étiez ? Demanda Ron d'une voix inquiète.
- On est parti prendre le petit déjeuner avec Harry et Draco, répondit Neville rouge de gêne tout en évitant de regarder Ron droit dans les yeux. Il se remémora les cris et les gémissements de ses amis.
- Vous auriez pu nous attendre, lança Ron sur un ton de reproches. Je devais parler avec Draco sur la sortie prévue.
- On n'a pas osé vous interrompre, expliqua Severus tout en faisant en un petit sourire à Blaise. La prochaine fois pensez à mettre un sort de silence. À cette remarque, Neville vit les joues de ses amis devenir rouges de gêne.
- Je vais aller voir si on n'aurait pas reçu un e-mail d'Olivier ou d'Éric, déclara Neville avant de se diriger vers son bureau improvisé à l'arrière du chalet.
- Je t'accompagne, fit Blaise avant de jeter un dernier regard noir à Severus.
Lorsque Severus vit Blaise disparaître dans le couloir. Il se tourna vers Ron et dit :
- Neville m'a raconté son histoire, dit-il avant de se servir un verre de café.
Ron sourit. Il était heureux de savoir que Neville avait pu avoir le courage de parler de son histoire à quelqu'un d'autre et surtout qu'il avait pu parler à Severus car il savait au fond de lui que leur ancien professeur était l'homme de la situation. Il était sûr que Neville serait heureux avec lui comme il était sûr qu'Harry serait heureux avec Draco.
- Dites-moi M.Weasley, dit Severus tout en s'installant sur une des chaises se trouvant dans la cuisine. Neville m'a dit que ses agresseurs étaient morts lors de la bataille. Je trouve dommage qu'ils n'ont pas subit ce qui mérite pour ce qu'ils avaient fait à Neville.
Ron se leva et sourit à l'ancien serpentard.
- Croyez-moi, ils ont eu ce qu'ils méritaient, dit-il avant de rejoindre Blaise et Neville et Severus regarda l'ancien rouge disparaître.
À Londres.
Marcus était paralysé. C'était bien le cri d'un enfant qu'il avait entendu. Olivier avait déjà un autre enfant avec cette Melody. Il sentit son cœur se briser. Allez reprends toi mon vieux, se dit-il tout en passant ses mains dans ses cheveux.
Soudain Marcus entendit une autre porte souffrir et il vit deux petites filles en sortir. Elles devaient avoir entre cinq et six ans pas plus. Celles-ci regardèrent Marcus d'un air méfiant. L'une d'elle tenait dans sa main un ours en peluche et l'autre tenait une chemise. La plus petite des deux avait des cheveux bruns foncés et les yeux bruns clairs et la plus grande des deux avait les cheveux noirs et les yeux bruns foncés. Marcus n'aimait pas trop les enfants mais il faut dire qu'elles étaient adorables. Elles avaient des visages d'ange.
- Bonzour, dit la plus petite des deux en lui faisant un petit sourire.
- Papa nous a interdit de parler aux inconnus, s'exclama la plus grande.
- Mais c'est pas un inconnu vu qu'il est dans le salon, répondit l'autre fille.
- Bonjour, répondit Marcus d'une voix douce pour éviter de leur faire peur. Elles avaient dit papa ! Est ce qu'elles parlaient d'Olivier ? Il était en plein cauchemar. Je m'appelle Marcus. Je suis un ami d'Olivier.
- C'est un ami de papa, s'exclama la plus petite à la peluche.
Oui il était bien en plein cauchemar, pensa-t-il avant de coller son dos au canapé et de mettre ses mains dans ses cheveux.
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Le bonheur est un cadeau
RomanceCe n'est pas ma fiction « En arrivant au Nouveau-Mexique, Draco Malefoy sait qu'Harry Potter ne sera pas facile à trouver. En effet, l'héro national, enceinte de plusieurs mois à la suite d'une insémination artificielle, a décidé de fuir les papara...