Chapitre 23

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Marcus souffla tout en passant ses mains dans ses cheveux. Il avait passé toute la matinée à fouiller l'appartement de cette folle. Il avait demandé à un de ses hommes qui était très doué en informatique de voir le compte banquier de cette femme. Il avait appris qu'elle avait vidé ses comptes la même période où Harry s'était rendu au Mexique pour protéger son enfant.

Mais ce qui le frustrait c'est qu'il n'avait pas trouvé la raison qui conduisait cette femme à poursuivre l'enfant d'Harry avec une telle violence. Il devait bien y avoir un choc psychologique mais lequel ?

Il regarda sa montre. Il était déjà 11 heures du matin. Il était crevé. Il donnerait tout pour un bon café. Lorsqu'il tourna la clé de son appartement. Il entendit un cri. Il ouvrit à toute vitesse la porte. Il vit Morgane sur le sol entrain de se faire chatouiller par Frank. Mégane s'était jetée sur le dos de Frank pour protéger sa sœur. Olivier regardait la scène tout en souriant et donnant le biberon à Junior.

- Bonjour, lâcha Marcus tout en fixant étrangement Frank. Qu'est ce qu'il fait là ?

- Bonjour Marcus, crièrent les filles tout en se jetant dans ses bras. Voilà comment il voulait être accueilli, se dit-il en souriant.

- Avez-vous bien dormi ?, demanda-t-il tout en tenant les mains des petites et se dirigeant vers Olivier.

- Oui. firent les filles.

- Frank nous a préparé des crêpes, expliqua Morgane. Papa a essayé mais il les a brulées.
Marcus leva la tête vers Olivier qui rougit. Trop mignon pensa-t-il.

- Justement et si vous alliez finir vos crêpes, lança Olivier tout en tenant junior pour que celui-ci fasse son rot.

Les filles hochèrent la tête tout en se dirigeant vers la table de la cuisine.

- Je vais vous laisser aussi, ajouta Olivier. Merci encore pour les crêpes Frank.

- De rien, répondit-il tout en le faisant un clin d'œil.

Marcus se dirigea vers son bureau tout en serrant les poings. Dès ils furent dans le bureau. Marcus s'assit sur son bureau et fit face à Frank.

- Je suis hétéro. Tu le sais, lança Frank tout en s'asseyant sur le fauteuil en face de Marcus.

- Tu as bien couché avec le petit blond en Irlande, répliqua Marcus tout en le foudroyant du regard.

- Tu devrais savoir que je te touche par ce qui appartient à d'autres, répliqua à son tour Frank en souriant. De plus, il me plaisait. Je crois que je n'ai aucune chance. Faut voir comme il parle de toi. Il y a pleine d'étoiles dans les yeux.

- C'est bon la ferme. Dit moi plutôt ce que tu as découvert sur cette assistante.

- Au début, franchement. Je croyais que cette femme n'avait rien à se reprocher. Pas de casier judiciaire. Elle paye ses impôts à l'heure. Les voisins l'adorent...

- Au début ?

Frank sourit tout en lui jetant un dossier. Marcus l'ouvrit et lu le contenu. Il sourit.

- J'aime assez la deuxième photo.

- Moi aussi.

Soudain ils entendirent des coups sur la porte. Ils virent Olivier avec un plateau contenant deux tasses de cafés et des crêpes

- Je me suis dit que cela vous ferait plaisir.

- Merci mais je rentrais chez moi. Je suis crevé, fit Frank tout en se levant du fauteuil.

- Vous êtes sûr ? Je viens de faire du café.

Frank sourit avant de donner un baiser sur la joue d'Olivier. Il cria en se recevant le presse papier sur le crane.

Le bonheur est un cadeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant