Chapitre 17

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Lorsqu'Olivier ouvrit les yeux, il vit le plafond beige de sa chambre. Il ne se rappelait plus la dernière fois où il avait aussi bien dormit. Brusquement il se leva, Marcus. Il ne s'était pas levé cette nuit. Au moment de sortir de sa chambre, il se rendit compte qu'il était nu. Il écarquilla les yeux. Mon dieu, il avait laissé Marcus le toucher, le caresser, le...il jura. Il courut vers un des tiroirs de sa chambre. Il mit un short et un tee-shirt blanc.

Il sortit de la chambre à toute allure. C'est là qu'il vit ses filles autour de la table à manger qui mangeaient des crêpes.

- Salut papou, firent Morgan et Mégane tout en souriant. Elles portaient toutes deux leurs petites robe bleues foncées et leurs cheveux étaient attachés en une queue de cheval. C'était sûrement l'œuvre de Marcus...

- Salut mes anges, répondit Olivier tout en fixant Marcus et en se dirigeant vers le tapis de jeux. Il prit son fils dans ses bras. Tu as bien dormit mon cœur ?, ajouta-t-il avant d'embrasser son fils sur le front.

- Il est changé et nourrit, expliqua Marcus avant de s'installer pour prendre son petit déjeuner.

- C'est toi qui devais dormir dans mon lit, fit Olivier tout en s'installant sur la chaise libre se trouvant à cotée de Marcus. Tu as besoin de repos...

- Le petit ne s'est levé qu'une seule fois. De plus, je n'avais pas le cœur à te réveiller mais je t'avoue que cela m'avait traversé l'esprit. Surtout que tu t'es mis à soupirer dans ton sommeil, murmura-t-il. Ce qui fit rougit notre ancien rouge.

- Je peux avoir encore une crêpe ? demanda Mégane de sa petite voix tout en fixant Marcus droit dans les yeux.

- Bien sûr ma puce, répondit Marcus tout en lui faisant un clin d'œil en lui servant un crêpe. Et toi Morgane, en veux-tu ?

- Non merci, fit Morgane tout en regardant sa sœur avaler sa crêpe.

Olivier sentit son cœur se serrer. Morgane avait tellement peur qu'Olivier change d'avis et les abandonne qu'elle restait réservée. Elle rangeait sa chambre, elle ne bougeait pas du canapé du salon avant qu'il lui donne l'autorisation, idem pour jouer. Olivier devait lui donner l'ordre de jouer. Tant que cette histoire d'adoption ne serait pas réglée Morgane serait ainsi. Il soupira. Mon dieu faites que tout s'arrange, pria Olivier. Il devait parler à Marcus, lui dire que garder ses distances.

Marcus souleva un de ses sourcils face à la mine réservé de la petite. Ou était la petite fille qui était prête à sortir ses griffes pour protéger sa petite sœur ? Lorsqu'il se tourna vers olivier, il se surprit de voir de la tristesse dans ses yeux.

- Tu es aussi chétif que ton père, s'exclama Marcus d'une voix douce. Je vais te mettre deux crêpes à toi et à ton père.

- Comment je suis chétif ?, répliqua Olivier d'une voix voulue colérique. Sache que j'ai le poids qui correspond à ma taille. Et que mon corps est parfait, ajouta-t-il avant de faire un clin d'œil à ses filles qui sourient aux paroles de leur père.

- Je suis tout à fait d'accord avec toi, chuchota Marcus tout en jetant un regard soutenu de sous entendu à Olivier. Parfait sûrement mais il te faut prendre quelques kilos en plus par ici et par là, finit-il tout en touchant le bras droit d'olivier et sa jambe droite.

- Marcus, bégaya Olivier rouge de gêne. Je suis parfait. De plus, je n'ai pas faim, ajouta-t-il en boudant.

Les deux filles éclatèrent de rire face au visage cramoisi de leur père.

- Papa t'es un vrai bébé !, lança Mégane tout en mettant ses mains sur sa bouche.

- Ta fille a raison, arrête de te comporter comme un bébé.

Le bonheur est un cadeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant