Chapitre 10

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Marcus ouvrit lentement les yeux et observa le lieu où il se trouvait.
Il était dans une chambre d'hôpital vu les appareils qui se trouvaient dans la chambre. Mais comment j'ai attéris ici ?, se dit il tout en arrachant la perfusion qui se trouvait sur son bras gauche. Lorsqu'il fut levé, Marcus eut le choc de constater qu'il ne portait qu'un caleçon rose avec des petits cœurs blanc.

- Mais c'est quoi ce bordel ??!, s'écria Marcus de rage tout en fixant ce caleçon.

- Je trouve qu'il te va bien, lança Olivier qui venait de faire son apparition. Je savais que tu cachais une part très féminine en toi.

- C'est toi ?!, hurla Marcus rouge de gêne.

- Je trouvais que c'était un bon moyen pour que tu ne t'éclipses pas encore de l'hôpital comme hier soir, expliqua Olivier tout en le fixant droit dans les yeux. Tu devais rester en observation mais tu n'as pas écouté le médecin.

- Je me sentais bien, répliqua Marcus tout en avançant vers Olivier. Je vais te le prouver, ajouta-t-il avec rage.

Olivier ayant vu la manœuvre venir, courut dans le couloir de l'hôpital. Il avait Marcus aux trousses. Une chose qu'il avait apprise avec tous ses années de confrontations avec le vert. C'est qu'il valait mieux fuir lorsque Marcus avait ce regard qui voulait dire ''tu vas passer un très mauvais moment''.

Soudain Olivier se cacha derrière le bureau d'accueil de son étage.

- Donne-moi une seule raison de ne pas t'étriper maintenant ?, siffla Marcus froidement tout en posant ses mains sur le bureau.

- De un, si tu me tues, tu seras le premier suspect, expliqua Olivier en souriant, de deux, c'était pour ton bien. Je te connais assez pour savoir que tu allais encore t'enfuir avant qu'un des médecins vienne te voir et de trois, c'est moi qui sait où sont tes affaires, y'compris ta chère baguette chuchota-t-il.

Marcus grogna et il fit un mouvement pour attraper Olivier mais une douleur le frappa aux cotes et il se plia en quatre les mains sur ses cotes.

Olivier s'approcha et passa ses bras sous Marcus pour l'aider à se lever.

- Tu vois que j'ai eu une bonne idée, lança Olivier d'un ton inquiété.

- mmmmmm...

Tout le long du retour à la chambre, des personnes pouffèrent de rire en voyant le caleçon de Marcus.

- Je vais te tuer quand je me sentirais mieux, siffla Marcus rouge de gêne et de colère.
Olivier installa Marcus sur le lit et appela le médecin.

- Salut Olly, fit Angelina l'ami d'enfance d'Olivier.

- Ne me dit pas que c'est toi mon médecin, lança Marcus désespérément tout en mettant ses mains sur son visage.

A cette remarque Olivier donna une petite tape sur la tête de Marcus.

- Sois contente qu'elle soit là, dit Olivier d'une voix colérique. Sans elle, qui sait ce qui te serait arrivé ? Tu t'es écroulé après que tu m'aies...

- Qu'il ait quoi ? demanda Angelina d'une voix douce ne cachant pas curiosité.

- Rien, répondit Olivier tout en rougissant. Puis il se tourna vers Marcus. Angelina est ma voisine. Lorsqu'elle a entendu les sirènes de l'ambulance devant notre porte. Elle est venue et elle s'est occupée de toi.

- Je veux sortir, fit Marcus tout en fixant Angelina droit dans les yeux.

- Je t'aurais bien dit oui mais tu as eu une fièvre qui vient de l'absence de prise régulière de tes potions. Tu ne l'avais pas senti lors de ton accident de voiture, tu t'es cassé deux côtes. Il fallait que tu restes allongé mais comme tu es parti avant que le médecin te le dise, tu as eu cette fièvre.

Le bonheur est un cadeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant