Chapitre 15

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Draco fixait le ventre arrondi d'Harry tout en se demandant une fois encore si l'enfant était une fille ou un garçon.

Il aurait voulu traverser à tâtons l'espace qui les séparait et poser les mains encore une fois contre ce ventre proéminent, les y laisser jusqu'à sentir bouger son bébé.

- Qu'est ce que tu vas faire lorsqu'on aura attrapé le malade qui me poursuit ?, demanda Harry tout en s'installant confortablement sur le canapé du salon et en mangeant des fraises.

- Je lui ferai regretter d'avoir mis ta vie et celui de no..., ton bébé en danger. Crois-moi qu'il va subir...

- Je voulais savoir si tu allais rester ou partir toute de suite ? Si tu avais d'autres engagements ?

Si je comptais un peu pour toi, se dit-il, tout en évitant de regarder l'ancien vert.

-Je... je..., répondis Draco.

Qu'est ce qu'il allait faire ? Son premier plan tombait à l'eau vu qu'il n'aurait sûrement pas le cœur ni le courage de prendre son enfant comme il avait prévu mais un deuxième plan avait immergé dans son esprit. Un plan qui comprenait son enfant et Harry. Il se voyait tous les trois vivre ensemble au Manoir Malefoy. De plus, aucun Malefoy n'était née en dehors du lien mariage. S'il épousait Harry tous ses problèmes seraient réglés.

Voyant l'air troublé de Draco, Harry se mordit les lèvres. Pourquoi avait-il posée cette question à Draco ? Pourquoi Draco voudrait d'un homme qui portait un enfant et qui ressemblait à une baleine ?

- Je suis désolé, lâcha Harry. Je n'aurais pas du te poser des questions... c'est ton travail et puis je ne suis qu'une de tes affaires. Tu n'as pas à me rendre des comptes. Tu sais quoi oublie ce que je viens de dire. Je vais aller dans ma chambre me reposer.

Draco n'avait pas pu placer un seul mot tellement Harry parlait vite, ne le laissant pas répondre.
Il allait rattraper Harry mais quelqu'un venait de toquer à la porte. Il jura. Mais merde ce n'est pas une putain d'église ici. On ne peut même pas rester une heure sans une putain de visite, se dit-il tout en se rendant d'un pas colérique vers la porte.
Il ouvrit d'un coup la porte d'entrée.

- T'es sûr que tu as eu une formation d'Auror, lâcha Ron d'une voix glaciale. J'aurai pu être le malade qui harcèle Harry. Je t'aurai désarmé et j'aurai...

- C'est bon, siffla Draco.

- J'en connais un qui est frustré, lança Blaise tout en passant devant Draco.

- C'est vrai que de se coté là, toi tu ne l'es plus, répliqua Draco tout en souriant à Blaise qui s'était figé.

- Comment as- tu...

- Severus. Il m'a dit que vous étiez assez bruyant.

A ces mots tant Blaise que Ron rougirent. Les deux jurèrent en même temps.

- Je suis venu pour préparer la sortie d'Harry, lança Ron tout en passant une de ses mains dans ses cheveux.

- Et moi pour prendre une douche, fit Blaise.

Draco se figea et se tourna vers Blaise.

- Le réparateur n'est pas venu ? demanda-t-il d'une voix troublé.

- Non. Aucun réparateur n'est venu chez nous. Il devait passer ce matin mais rien, répondit Ron.

Draco jura.

- Qu'est ce qui se passe ? demanda Ron tout en fixant les visages de Draco.

- Il y a un réparateur qui est venu ce matin. Il ne parlait pas notre langue. Harry est intervenu et a joué l'interprète.

Le bonheur est un cadeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant