La bouche presque sèche, j'ouvre les yeux réalisant que je m'étais endormie.
Tant que j'en avais perdue la notion du temps.
La première chose que je fais pour la retrouver, j'attrape mon téléphone.
En le sortant de mon sac, il s'allume.
J'ai plusieurs appels manqués de différentes personnes, premièrement de ma meilleure amie puis de Lando.
Quelques messages de la part de mon responsable et de ma collègue se promènent aussi.
"Rappelle moi dès tu peux. Rentre pas."
Ça m'intrigue alors je le rappelle dans l'instant. Préférant l'avoir lui avant ma meilleure amie.- Désolé je me suis endormie..
J'avais du mal à récupérer ma voix.
Je l'entends pouffer de rire.
- Je pensais que tu étais partie.
Je m'écroule de nouveau puis regarde le plafond.
- Je pars que demain.
- Tu dois vraiment rentrer? Suis-moi chez moi.
Entendre ses deniers mots sortir de sa bouche me fait toujours un effet surprenant.
- Chez toi..À Monaco?
Il se contente d'acquiescer avec un léger son.
Je l'imaginais là, devant moi.
- On part dans une heure.
Tout d'un coup je n'étais plus écroulée. J'étais complètement réveillée et prête.
- Je suis complètement sérieux Maëlle.
Il finit par de nouveau pouffer de rire.
Il me voyait sûrement aussi surprise que je le suis maintenant.
- Je sais.Je me jette littéralement sur ma valise, essaie de la ranger le plus vite possible et de nettoyer la chambre.
Dans le hall de cet hôtel, je me retrouve valise et sacs remplis demandant aux mêmes réceptionnistes que plus tôt de me laisser rendre la chambre en pleine soirée.
C'était sans une surprenante difficulté que j'y arrive et monte dans le premier taxi présent.J'avais l'habitude des vols d'avion classique. Je n'avais mis les pieds dans une première classe alors lorsque je découvre le vol privé de Lando. J'avoue que je me sens pas à ma place. Il est à sa place, c'est presque habituel pour lui.
Nous voyageons avec ses amis, un couple avec leur enfant.
Assise dans un des comfortables sièges, en face de celui de Lando. J'ai sur genoux la petite fille aux cheveux blonds. Ils sont bouclés et elle me semble sortir d'un conte de fée.
- C'est joli.
Ses petites mains se promènent dans mes cheveux.
- Non tu es encore plus jolie toi.
Un sourire purement innocent se crée sur son petit visage.
Je finis par lever les yeux et il est là.
À simplement me regarder, un sourire en coin.
- Tu es pas fatigué?
J'ose lui demander me demandant comment il ne s'est toujours pas endormi.
La mère de la petite fille s'est endormie pourtant le pilote est resté éveillé.
Après tous les efforts que la course lui a demandé.
Tout ce week-end lui a demandé beaucoup d'énergie.
- Ça va. Elle non c'est sûr.
En effet elle s'amusait à jouer.
- Tu peux dormir Lando.
J'avais envie de le toucher et de le sentir près de moi mais je ne pouvais pas.L'heure qui passe, je me contente d'essayer de calmer la petite fille, qui finalement montre quelques faiblesses.
Quelques fois à regarder l'homme en face de moi s'endormir puis dormir.
C'était la première fois que je le voyais dormir et cette vision me réchauffait le cœur.
Je ne voyais pas comment il pourrait me blesser ni me faire du mal. Parce que lorsque je le regardais, je me sentais faiblir. Petit à petit je fondais pour lui.
Il me semblait que j'avais la certitude qu'il était le bon.
Du moins celui dont je voulais maintenant.Je le voulais tant que le temps m'échappait dès lors que j'étais avec lui. Les heures se transformaient en minutes, les minutes en un clin d'œil.
Tellement vite qu'une fois que la lune est sortie accompagnée d'étoiles, j'étais étonnée qu'il fasse déjà nuit.
Je découvrais son chez-soi et je m'y sentais bien.Assise sur son canapé, je peux le voir me regarder depuis quelques instants. Il avait ce genre de regard qu'on sent au plus profond de nous, il était courageux.
Il avait un confiance et presque une insolence qu'il lui donnait autant de pouvoir.
Je décide de le regarder à mon tour et à affronter ses yeux.
Les bras étendus sur les coussins de ce canapé, il m'invitait.
- Ça va?
Pas vraiment.
Pas lorsque tu me regardes de cette manière ni lorsque tes bras m'appellent.
- Oui et toi?
Sans un mot il me répond de sa tête.
Il se retient de sourire et je le vois.
Il n'a pas le visage dont il faut priver de sourire. Je veux le voir sourire sans arrêt.
Alors malgré moi je souris à la vision du sien.
- Viens..
Ses lèvres s'étirent enfin et je m'approche de lui.
Sa main s'approche à son tour de mon visage, son pouce se pose sur mon menton et c'est sa façon à lui de me prévenir qu'il s'apprête à m'embrasser.
Je le laisse faire.
Plus jamais je le repousserais ni ses lèvres ni lui.
Que le baiser soit infini c'est mon souhait.Ses lèvres goûtent aux miennes de nouveau, dans un élan de passion nos langues se rencontrent.
Nos mains s'emportent, nos souffles ensembles.
Quelque chose au fond de moi monte de l'envie, des frissons se créent en moi.
Il se recule pour me vérifier et mon sourire rempli de malice lui confirme ses idées.
- J'ai très envie de toi.
Je fais mine d'être surprise entre quelques rires.
- J'aurais pas du tout imaginé.
D'un léger coup de main il me pousse en arrière.
Ma tête dans le creux du canapé, je me retrouve allongée. Un sourire qui ne convient que dans ces moments-là se dessine sur son visage.
Il est au dessus de moi, ses jambes autour des miennes.
À l'étroit sur ce canapé.
Il tend son coup pour m'embrasser. Cette fois c'est moi qui apporte de la folie à ce moment.
Sa main posée sur ma joue, je sens mon cœur s'affoler.
J'aimais comment il était capable de me calmer et à la fois de m'affoler.
Mes mains presque moites s'aventurent sous son t-shirt fin, ses muscles se dessinent sous mes doigts et je peux sentir les frissons qu'il ressent.
Il sourit sur ma bouche.
Je le pousse avec amour pour qu'il se tient devant moi et lui désigne son t-shirt de mes yeux.
- Tes désirs sont mes ordres.
Son t-shirt finit par terre d'un mouvement de bras, son corps se dessine là.
Je croise mes jambes autour de sa taille, le désirant toujours plus près de moi.
Un soupir qui n'a rien d'innocent sors de sa bouche, en moi tout devient encore plus fou.Je décide qu'il est temps que ce soit moi qu'il l'embrasse, la seule chose que je vois c'est son torse.
Alors je me mets à l'embrasser, des petits et vifs baisers qu'il semble apprécier car il sourit.
Pourtant il reprend très vite mon visage dans ses mains, alors que je suis encore tout près de son ventre.
- Tu me rends fou Maëlle.
Dans un murmure presque étouffé j'avoue aussi.
- Moi aussi..
Je reviens à sa hauteur et il me retire mon t-shirt qui commençait à m'étouffer.
Je me sens libre une fois qu'il disparaît et finit au sol.
Lorsque je le regarde tombé, mon regard s'arrête sur quelque chose qui se tient dans la pièce.
Mes yeux s'agrandissent et je me lève sans réfléchir, je sens ses mains me quitter de force.
Je pose mes mains sur la platine qui se trouve dans son salon, comme pourrait se trouver un vase dans le mien.
- Tu as vraiment un platine au beau milieu de ton salon?
Il soupire encore sur le canapé mais finit vite par sourire et par me rejoindre.C'est donc en soutien gorge, les cheveux décoiffés par ses mains que je suis assise par terre, mes doigts sur ses platines.
- J'adore!
Ma tête bougent aux rythme de la musique et il pouffe de rire face à moi.
À quoi ai-je l'air là tout de suite, je crois que je m'en fiche presque.
- Il y a encore beaucoup de travail..
- Éh! C'est ma première fois.
Je pose ma tête sur son épaule nue. Parfaitement bronzée.
Je remarque le collier qu'il porte et les bracelets qui accompagnent ses poignets.
Ses grains de beauté, son bronzage tout me parait parfait.
J'ai l'air stupide à l'admirer ainsi.
Mes lèvres rencontrent son épaule puis son cou.
Aussi rapidement que le vent, j'oublie la platine qui se tient devant moi.
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Trust me
Fanfiction"Ces derniers jours ont été à usage unique. Peut-être que je l'étais aussi. Moi. À usage unique. Pour lui." Lorsqu'une journaliste rencontre le monde des pilotes et les failles qu'ils représentent. Entre joies et tristesses finira-t-elle par re...