Entre l'ombre et l'âme

Chapitre 19 : L'enfant de la nuit 🔞

Salut à tous. Oui, ce message vient avant votre lecture. Ce n'est pas commun, venant de moi. Je vous l'accorde. Je voulais simplement vous repréciser que ce chapitre est vraiment très, très long. Il m'a pris beaucoup d'heures de travail, alors ne soyez pas surpris qu'il n'y ait aucun poste la semaine prochaine. C'est normal.

Oh, et une petite nouveauté. A partir d'aujourd'hui, je mettrai le lien ainsi que la licence des photos et vidéos utilisées. Simple question de procédure, pour éviter d'avoir des problèmes. Je ne le faisais pas avant, mais je préfère surveiller mes arrières. On ne sait jamais.

Comme d'habitude, prenez soin de vous.

Sur ce, je vous souhaite une super lecture.

😊🤍
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Las Vegas. La ville des casinos, des grands spectacles, des tentations, du pêché ultime. La ville où tout est possible. Connue pour ses jeux d'argent, ses illuminations, et sa façon de se foutre du réchauffement climatique comme de la dernière pluie.

C'est moins glamour, tout d'un coup...

Las Vegas, c'est aussi quarante millions de touristes par an, dont je fais désormais partie. En effet, nous avons atterri sur le sol américain il y a un peu moins de deux heures, maintenant. Je me souviens encore de la tête de Gaël quand il a découvert notre destination. Il était comme un gamin. Il n'a pas arrêté de tout le vol. Betty a même finit par le menacer de le castrer s'il ne s'arrêtait pas deux minutes.

L'avantage d'avoir fait le voyage avec eux, c'est que j'ai passé douze heures à rire plutôt qu'à me morfondre sur ma vie. Je n'ai eu aucune nouvelle de mon père depuis que je suis partie de la maison. Ma mère m'appelle presque tous les jours pour savoir comment je me porte. Ça me brise le cœur qu'elle soit si loin de moi. J'ai l'impression de la punir en même temps que je punis mon père. Pourtant, elle n'a rien à se reprocher. Et même si je dois avouer que j'adore la compagnie de mon parrain et de Steph, ma maison commence à me manquer. Ainsi que les cris de Raph quand il joue à la console, ou les flots de questions de Bibie. Ce que j'exécrais le plus dans leur comportement, devient ce qui me manque le plus, aujourd'hui.

Un jour, faudra que quelqu'un m'explique !

Nous sommes dans notre chambre en train de nous préparer. Ce soir, nous sortons diner dans un grand restaurant, pour fêter dignement l'anniversaire de Gaël, et lui remettre la tonne de cadeaux qu'on a achetés pour l'occasion de ses cinquante ans. Maxine m'a prêté une de ses robes. Je n'en avais aucune en stock, et je ne voulais pas devoir rentrer à la maison en rechercher une. Contrairement à moi, Max a eu tout le temps de préparer ses valises avant de déguerpir de chez mes parents.

Elle m'a filé une longue robe argentée qui m'arrive aux chevilles. J'ai lissé mes cheveux pour retrouver mon beau carré plongeant, et j'ai agrémenter ma tenue d'un léger maquillage très naturel. Je n'avais pas envie d'attirer l'œil, même si c'est plutôt mal parti, vue ce que je porte.

Disons que je ne voulais pas en faire trop, alors !

Ma tante est dans la salle de bain, en train de finir de se préparer lorsqu'on toque.

- Les filles ? nous appelle Betty. On descend. On vous attend dans le hall.

- Trainez pas ! nous crie Jamel depuis le couloir avant de se faire réprimander par sa femme.

Je rigole en finissant de ranger les quelques affaires que j'avais laissées trainer.

Ma marraine sort quelques minutes plus tard, vêtue d'une magnifique robe noire, sa couleur fétiche. Elle lui va comme un gant. Habillée comme elle l'est, elle ne fait absolument pas son âge.