Chapitre 22 : Les fantômes du passé

10 0 0
                                    

Coucou 😊

Petit mot pour m'excuser. Il y a eu un petit beug et le chapitre n'apparaissait pas. Je viens de régler ça. 

Bonne lecture et prenez soin de vous 🤍


Le mois de mai. Le meilleur mois de l'année. Pourquoi ? Parce qu'il ressemble à un vrai gruyère, avec tous ses jours fériés. En plus, le lycée a accepté que l'on fasse l'assomption. Pas cours ni jeudi, ni vendredi, et donc quatre jours de répit. Jours que je vais passer avec mon amoureux, chez moi. Oui, mon père a accepté que Vadim vienne à la maison. Il veut retenter l'expérience. Enfin, c'est plutôt ma mère qui l'a poussé à briser la glace. Quand j'en ai parlé à Vadim, il a d'abord refusé. Il ne voulait pas revoir mon père, car même s'il avait à peu près réussi à passer outre ce qu'il nous avait fait, il ne voulait pas croiser le regard désapprobateur de mon père durant son petit séjour, chez nous. J'ai néanmoins réussi à le convaincre, en lui disant que mon père est devenu « gentil ». Je vous avoue que même moi, je ne croyais pas un mot de ce que je disais. Pourtant, je l'avais déjà vu à l'œuvre. Il rentrait plus tôt, il s'occupait de ma mère, il nous posait même des questions sur nos activités plutôt que sur nos cours. Evidemment, il reste des choses qui nous gâchent un peu la vie, comme sa perpétuelle envie de nous remettre à notre place quand on fait quelque chose qui ne rentre pas dans ses cases. Mais dans l'ensemble, il fait des efforts.

C'est déjà ça...

Nous sommes confortablement installés dans mon lit. Il est huit heures, et nous venons de nous réveiller après une bonne nuit, mais très courte. Car monsieur m'a littéralement sauté dessus à peine le pas de la porte franchis. Bien sûr, il a fallu se faire discret, histoire de ne pas réveiller tout l'appart, et au passage, de garder une certaine dignité. Mais je crois qu'on s'en est plutôt bien sorti, puisque Max n'a pas débarqué pour nous crier dessus et nous dire d'aller faire ça ailleurs.

Oui. C'est bien son genre, de faire ça !

Nous nous bécotons une bonne dizaine de minutes avant de nous décider à rejoindre la cuisine. C'est que je commence vraiment à avoir la dalle. Surtout après mon sport de cette nuit.

Nina est en train de préparer le café pour ma mère quand nous débarquons, bras dessus, bras dessous. Elle nous salue chaleureusement avant de nous demander ce que nous souhaitons manger. Au lieu de lui répondre, Vadim chope un récipient dans un des meubles, puis un fouet. Il se dirige ensuite vers le garde-manger et y prend de la farine, du sucre, des œufs...

- Des pancakes ! deviné-je.

Il me sourit malicieusement, ce qui fait rire Nina, qui lui propose son aide. Pas contre l'idée, il accepte volontiers. C'est comme ça qu'ils finissent par mélanger, faire cuire, les merveilleux petits ronds de pâte, devant mon regard amusé. Et trente minutes plus tard, ils sont enfin prêts. Evidemment, je saute dessus comme si ça faisait cinq jours que je n'avais pas mangé, et Vadim, en bon petit ami, se fend la poire, mais en me passant tout de même le sirop d'érable, pour se faire pardonner.

Après le petit déjeuner, nous vaquons à des occupations diverses et variées. Nous commençons par le moins cool : les devoirs. Puis nous allons faire une balade en amoureux sur les côtés de la Seine. Vadim m'invite dans une petite brasserie, pas très loin de la tour Eiffel. Nous mangeons à nous faire mal au ventre, et une fois cela de fait, nous nous allongeons dans un parc, au soleil – à cette période de l'année, je peux encore me le permettre – et nous profitons de ses rayons pour nous réchauffer un peu et nous relaxer, dans les bras l'un de l'autre. Sur les coups de dix-sept-heures, nous retournons à l'appartement où nous nous amusons à chanter comme des casseroles, juste parce que c'est drôle. Puis nous sommes rejoints par Bibie et Max, qui elles, ne font pas semblant de chanter faux – c'est vraiment pire que ce que je croyais ! Et enfin, nous allons nous doucher pour le dîner, où mon père nous fait l'honneur d'être présent.

Entre l'ombre et l'âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant