PLUS JAMAIS NULLE

SEPT

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Une immense demeure se dressait devant elle, avec une vaste cour qui la faisait rêver. Éblouie par tant de splendeur, elle se demanda si elle était en train de rêver. La portière de la voiture s'ouvrit brusquement et un homme s'avança vers elle, l'invitant à descendre. Maladroite, elle descendit avec une certaine maladresse, son cœur battant la chamade.

Walter s'approcha d'elle dès qu'elle fit deux pas et lui tendit galamment son bras droit. Ils traversèrent la cour et pénétrèrent dans la maison, où elle découvrit un parquet d'un vert émeraude éblouissant. Ils marchèrent le long d'un long et spacieux couloir aux murs de pierre noire, pour finalement arriver dans un salon à ciel ouvert. C'est là que Walter l'invita à s'asseoir.

- Bonjour mademoiselle Hastal, bienvenue parmi nous, je suis Cruz.
Dit un homme qui surgit de nulle part, avant de faire une révérence parfaite.
Il était d'une beauté remarquable, avec son costume trois pièces et ses cheveux soigneusement coiffés au gel. Ses petits yeux vifs et son allure distinguée ne laissaient aucun doute quant à son éducation. N'était-ce pas lui son fameux fiancé?
Lydy fit un léger signe de tête, mais fut surprise de voir Walter éclater de rire.

- À quoi est-ce que tu joues là?
S'exclama-t-il en pouffant.

- À quoi est-ce que je ressemble?
Demanda le célèbre Cruz, avant d'éclater lui-même de rire.

- Elle est vraiment magnifique, elle mérite bien mon accueil princier, non? Et hop! Une petite révérence!

- Absolument.
Répondit Walter, en continuant de rigoler.

- Bon, nous n'avons pas beaucoup de temps à perdre. Fit Cruz en reprenant subitement son sérieux. Ivan va arriver d'une minute à l'autre. Tu dois absolument prendre un bain, mademoiselle Hastal, et t'habiller de façon très coquette. Viens, il aura certainement une faim de loup à son arrivée.

Puis il se tut, comme s'il attendait une réponse de sa part, mais Lydy ne dit rien, elle avait trop peur.
Cruz l'accompagna jusqu'à une porte où ils passèrent dans un salon plus spacieux, une salle à manger, une sorte de salle d'attente avec une petite bibliothèque. Ils montèrent un long escalier, choisirent le premier tournant sans continuer à monter, continuèrent à marcher le long d'un couloir et enfin il finit par lui montrer une porte.

- À tout à l'heure.
Elle l'entendit simplement dire.

- Attendez...
Dit-elle. Que ferait-elle toute seule ? Si perdue en plus.

- As-tu besoin de quelqu'un pour t'aider ?

Rapidement, elle acquiesça de la tête. Une personne pourrait certainement mieux la comprendre ?
Cruz s'en alla et elle souffla avant d'ouvrir la porte. L'intérieur la laissa une fois de plus sans voix. Décidément, le luxe trônait partout ic. La chambre était spacieuse et excessivement bien meublée. Un grand lit recouvert de draps crémeux et d'oreillers beige régnait au milieu.

Une femme apparemment du même âge qu'elle-même entra dans la pièce à ce moment-là. Son visage ne montrait aucune chaleur. Lydy ressentit immédiatement l'hostilité qui émanait d'elle.

- Normalement, elles ne demandent pas d'aide. dit la femme. Tu voudrais que je t'aide à enfiler ta robe, par hasard ? Que je te prépare un bain ?

-...

- Ce n'est que pour quelques nuits, ma pauvre, je ne comprends pas pourquoi tu es obligée de sonner l'alarme à tout le monde.
Elle observa Lydy pendant un instant puis s'éclipsa de la chambre sans lui prêter main forte.

Quelle mégère rigolote ! Lydy la détesta immédiatement.

Elle parle de relations intimes en plus,  cela ne risque même pas d'rriver un jour, sauf si elle se faisait violé ici.

Elle explorera la chambre, découvrant des volets magnifiques, un petit balcon aménagé avec une table et de jolies chaises, un immense dressing qu'elle ne put s'empêcher de s'émerveillé face à l'intérieur, et une douche en marbre, cinq étoiles.

Elle s'obligea à prendre le fameux bain qui laissa sur sa peau une fragrance si enivrante qu'elle-même en fut charmée. Puis, elle se glissa dans une robe de lin blanc qui lui allait à la perfection, la rendant ravissante. Deux coups retentirent à la porte de sa chambre, brisant sa petite bulle, lui fit tellement peur qu'elle nouvrit même pas. La personne le fit elle-même, elle découvrit Cruz.

- Ivan est là. Il va bientôt venir vous voir.

- Qui ça?

Cruz sembla surpris par sa question.

- Lui... Ivan...

- D'accord....

- Oké!
Puis, il s'en alla, lui lançant un clin d'œil odieux.

Lydy s'assit, le cœur battant et les mains moites. Elle allait faire face au fiancé de la vraie fiancée qui n'était finalement pas Cruz, et il allait la demasquer.

Gentil peut-être ? Ou distant ? Voulait-il tromper sa famille ? Ses amis ? Ou peut-être ses clients ?
Quoi qu'il en soit, ça ne la regardait pas, elle ne devrait pas être là, elle devait tout faire pour partir d'ici sans se faire humilier ou tué.

On frappa à la porte et Lydy ouvrit la bouche pour parler, mais avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, un homme entra.
Jeune, sa peau était dorée par le soleil, ses yeux étaient d'un bleu profond et ses cheveux noirs étaient bouclés. Mais ce qui le distinguait le plus était sa stature imposante, sa démarche féline et un charisme qui aurait fait pâlir une sainte.

Elle n'avait jamais vu un homme aussi magnifique, avec un physique aussi parfait.

Quand il entra dans la pièce, Lydy se sentit presque étouffer.

Lui, il lui lança un regard qui semblait être impressionné.

- Je m'attendais à un accueil plus chaleureux, étant donné que j'ai passé une journée épuisante.

Et sa voix, à la fois douce et grave, était un mélange envoûtant de tout ce qui pouvait faire croire qu'il n'était pas de ce monde.

-.....