Chapitre XXVIII : Enfantillages

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Je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour ! Mouhahaha !

Comme évoqué, la suite de ma fanfic débute dès aujourd'hui. Date symbolique où SNK signe enfin son dernier épisode. Bon les mangas only, oui, je vous l'accorde, on savait déjà la fin. Mais bordel, que d'émotions que d'avoir pu regarder cette putain de fin tant attendue. 

Avant que vous vous aventuriez dans la suite de cette lecture, je préfère vous avertir que cette suite annonce l'arrivée d'un OC très présent, que vous avez pu par ailleurs découvrir dans l'épilogue. Bienvenue dans l'aventure @AlecJaeger ! ;)

Je préfère également préciser que l'on reste toujours sur une fanfic avec du contenu explicite...

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Le monde lui semblait si vaste que rien ne pouvait entraver son chemin. Le monde lui paraissait si beau, qu'il ne pouvait s'empêcher de vouloir découvrir ses moindres recoins. Animé par une brûlante euphorie, Alec dévalait à vive allure les chemins fertiles de la cité dynastique. Ses enjambées, bien que largement moins grandes que celles d'un adulte, demeuraient pourtant suffisantes pour mener la vie dure à sa pauvre nourrice. À bout de souffle, Gaby marqua une courte pause s'appuyant sur le large tronc d'un arbre pour retrouver sa respiration. Néanmoins, contrairement à ses habitudes passées, Alec s'arrêta avant de se retourner en direction de la jeune fille.

- Allez Gaby ! Dépêche-toi !

- M-mais où est-ce qu'on court comme ça ?! peina-t-elle à répondre en essuyant les gouttes de sueur de son front.

- À la porte principale, on doit faire vite ! s'écria le garçonnet les yeux pétillants.

- La porte principale ?! Mais c'est à l'autre bout d'ici ! 

- C'est pas si loin si on se dépêche ! Allez viens ! 

- Ca va, ça va, j'ai compris.

En dépit des prémices de l'automne dont les feuilles chatoyantes commençaient à rendre les parterres glissants, Alec demeurait vif, mais surtout incroyablement rapide. La porte principale se situait à l'exact opposé des quartiers royaux et il fallait en temps normal plus d'une demi-heure pour y parvenir. Redoublant d'efforts, ils ne leur fallut  finalement qu'un petit quart d'heure pour arriver aux abords d'un bosquet. Situés légèrement en hauteur, ils pouvaient ainsi  facilement apercevoir les immenses portes en bois massif de la cité. Gaby était épuisée et elle ignorait où Alec allait puiser une telle énergie. Le souffle court, elle ne pouvait s'empêcher de se tenir par les genoux pour vérifier que ses jambes étaient encore là.

- Ça y est, ils sont là ! s'écria Alec les yeux plein d'étoiles.

Les portes de la cité grincèrent bruyamment avant de s'ouvrir lentement. Sous le regard admiratif du petit garçon, elles laissèrent place à une garnison d'environ cinquante hommes, certainement de retour après plusieurs semaines passées sur le continent. L'escadron déambulait d'un pas lent probablement en raison de leur épuisant voyage. Pourtant, à sa tête, le caporal Arlert Armin affichait une mine paisible, son visage juvénile et sa chevelure blonde le rendait facilement identifiable parmi ses hommes.

- Tonton Armin ! Je suis là ! s'écria Alec en se servant de ses mains pour créer un écho.

Interpellé, Armin sembla dans un premier temps chercher tout autour de lui. Mais très vite, il détourna son regard vers les terres cultivables de la cité pour y apercevoir la frimousse de celui qui l'appelait "tonton" de façon si légère. Il se contenta alors d'esquisser un sourire et de le saluer.

- Rassure-moi Alec, tu n'es pas venu ici tout seul, n'est-ce pas ? hurla Armin.

- Noon ! Je suis avec Gaby ! Vite redresse-toi Gaby.

Pour l'amour d'un tyran | EremikaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant