PRISONER'S T2

14.

ELLE

-ANA ?? Anastasia ?

Je me retourne vers la personne qui vient de m'appeler.
Quelle joie..

-Ah, bonjour Wagner.

(Nb : Responsable de la prison Rikers Island. Oui, oui, ça fait longtemps.)

-Ça fait un bail !

Il ignore complètement Alessio.

-Qu'est-ce que tu fais là ? Dis-je dérangée.

Il pose sa serviette sur le banc d'à côté avant d'entrer dans le jacuzzi.

-Il joue à quoi ce fils de pute ? Lâche froidement Alessio.

Et comme s'il venait de se faire remarquer, Wagner décide enfin de le considérer.

-Ah, toujours avec cette sous-merde ? Me demande Wagner.

Je fronce les sourcils en le dévisageant.

-La seule sous-merde que je vois pour le moment, c'est toi, Wagner.

Il fait semblant de rire, avant de se calmer rapidement.

Alessio ne réagit plus, il est juste tendu et se tient droit.

-Tu peux changer de jacuzzi ou juste t'en aller ? Je n'ai vraiment pas envie de te parler là. Dis-je.

-Le jacuzzi est pour tout le monde, j'ai tout autant ma place que vous.

Il marque un point.
Je regarde Alessio qui doit déjà s'imaginer en train de le noyer.

-Bon, super.

Alessio m'attrape par la taille et me rapproche de lui.
Il fixe toujours Wagner.

-Je suis ton dossier de très près Diaz. Et ce n'est pas fameux. Dit Wagner.

-De quoi tu parles ? Demande froidement Alessio.

-Centre de désintoxication, implication dans le meurtre de grands mafieux Italiens/Russes, meurtre d'Anastasia Poliakof qui se trouve devant moi. Donc laissez-moi vous poser une question : à quoi vous jouez ?

-Il y est pour rie-

-Je crois que je l'ai traumatisé princesse. Ou peut-être fasciné, je sais pas encore. Dit Alessio confiant.

-Je veux juste te revoir plongé pour perpétuité, connard. Je monte petit à petit un dossier en béton contre toi et toute ta petite bande de bons à rien. Si tu pouvais choper la peine de mort, ça m'arrangerait.

Alessio ne semble pas affecté, même pas un tout petit peu. Ça a l'air de l'amuser plus qu'autre chose.

-Ah, putain. T'as pas apprécié le coup des combats clandestins ? C'est vrai, j'aurais peut-être dû dire que t'arrangeais des meurtres entre prisonniers pour les affaires. Ça leur aurait peut-être plus plu.

Wagner le dévisage. Avant de se concentrer de nouveau sur moi.
Il me sourit et tend sa main vers moi.

-Comment tu vas ma princesse ?

Alessio me porte et colle mon dos contre son torse.
Ses mains pressent mon bassin contre le sien.

-Sérieux ? Dis-je comme si de rien était. Je suis passée à autre chose depuis longtemps Wagner.

-Ah bon ? Ça ne te manque pas nos petits ébats pendant que ton chéri était derrière mes barreaux ?

Je bascule ma tête en arrière, et je la pose contre l'épaule d'Alessio.