Chapitre 3

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Cela faisait une bonne heure que Valeria était réveiller, assise près de sa fenêtre en train d'observer les premières lueurs de l'aube se manifester sur la ville. Elle se demanda pourquoi, depuis ce jour tragique, ses cauchemars ne s'arrêtaient pas ?

La jeune fille sortie brusquement de ses pensées en entendant son réveil sonner. Elle poussa un soupir avant de se décider a se détourner de sa fenêtre pour aller éteindre son réveil pour après, se diriger vers son armoire et sa commode. Elle pris des sous-vêtements et concernant ses vêtements, elle opta pour un jean noir serré, un débardeur blanc, un pull col-rouler bordeaux suivi de petits bottines pour commencer son rituel du matin.

Une fois ce dernier fait, elle pris le temps de se regarder pendant une minute dans le miroir. Pour Valeria, elle était une jeune fille banale: une peau laiteuse, des cheveux roux aux yeux verts, rien d'extraordinaire. Puis elle sortit de sa chambre enfilant au passage une veste en cuir noir et une bretelle de son sac gris sur son épaule avant d'entamer sa descente du vieil escalier où les marches grinçaient sous son poids. La jeune fille rejoignit son oncle qui était assis a table avec un journal à la main et dans l'autre, une tasse de café chaude. Levant les yeux de son journal, Thomas sourit en apercevant sa nièce s'installer pour commencer a entamer son petit-déjeuner.

- Bonjour Valeria, bien dormi ?

Pour réponse, elle haussa les épaules. Son oncle ne releva pas son manque de communication, mais ne s'avoua pas vaincu non plus.

- Pour ma part, j'ai très bien dormi. Pour ton premier jour, je t'ai préparer un festin de roi comme tu peux le voir.

En effet, Thomas avais voulu faire plaisir a sa nièce afin d'apaiser un peu les tensions. Du moins, pour ce qui était du côté de Valeria. Il y en avais pour tous les goûts : du bacon, des œufs brouillés, des pancakes, du jus d'orange fraîchement pressé...

Malheureusement, même si il voyais que sa nièce mangeait avec appétit, elle ne daignât pas lui adresser la moindre parole pour autant. Il décida de retenter sa chance une nouvelle fois :

- Il faut que tu sache quelque chose Valeria... c'est au sujet de ton nouveau lycée.

Pas de réponse. Il poursuivit avec plus de délicatesse et un peu hésitant :

- Sache que je suis professeur... dans cet établissement. Professeur d'histoire-géographie, s'empressa-t-il d'ajouter.

La jeune fille se figea avant de relever les yeux vers lui.

Attendant une quelconque réaction de la part de sa nièce, cette dernière se contenta seulement de hausser les épaules en reprenant son petit-déjeuner qui toucha presque a sa fin.

Thomas, surpris, haussa les sourcils ne s'attendant pas a une tel réaction.

Elle est impassible de nature, c'est pas possible autrement ! s'indigna intérieurement Thomas commençant à être décourager par le manque d'attention de sa nièce.

Remarquant que Valeria se leva pour débarrasser, il l'arrêta d'un geste de la main pour lui intimer de le laisser faire. Elle obtempéra avant de prendre son sac et de se diriger vers la porte d'entrée, mais un raclement de gorge la fit s'arrêter à contrecœur.

Valeria poussa un petit soupir et ne se gêna pas pour lever les yeux et inviter son soi-disant "oncle" a parler.

- Attend-moi dans la voiture, c'est moi qui vais t'y emmener.

Pour la première fois depuis la veille, la jeune fille ouvrit la bouche :

- Pas la peine ! J'ai le GPS, répondit-elle en secouant son téléphone en main devant Thomas. Pas besoin de jouer les baby-sitters.

Death-Blood 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant