Death-Blood 1

Moon's School

Il était tard, vingt-trois heures pour être un peu plus exact.

Toujours enfermé dans cette sombre pièce qui faisait office des nombreuses salles des sous-sols depuis son réveil, dans laquelle vivaient les anciens domestiques du manoir HEATHERBLOOD, Mathis tournais en rond depuis sa transition sans pouvoir sortir.

Les hommes qui l'avaient selon lui fait "je ne sais quoi" et retenu contre sa volonté, avaient sans doute peur qu'il n'attire l'attention en-dehors de la propriété.

Surtout que le jeune homme en question était recherché dans toute la ville depuis sa disparition quelque-peu inquiétante pour les habitants.

Mathis avait l'impression d'être retenu comme un prisonnier et pourtant, à cet-instant précis, son ressenti s'avérait un peu plus ce qu'il était.

Soudain, le jeune homme s'arrêta avant de relever les yeux et aperçu une infime lumière pratiquement invisible traverser l'un des nombreuses planches de bois accroché à l'un des murs dégarni de papier peint et dévorer par les mites.

En s'approchant prudemment, il y glissa un œil avant de s'apercevoir que cette infime lumière provenait du croissant de lune, cacher derrière quelques cumulus. Mathis se maudit de ne pas l'avoir remarquer plus tôt préférant tourner en rond comme un animal en cage. Mais au moins, l'espoir revint en lui pour qu'il puisse enfin échapper à ses bourreaux.

Le jeune homme recula pour se rendre vers la porte verrouillé afin d'y coller son oreille et de savoir si oui ou non ses ravisseurs se trouvaient pas loin. Mais n'entendent rien, la voie était libre.

C'est alors qu'il posa ses mains ou plutôt ses ongles contre le rebord des planches et d'y mettre toute sa force pour l'a faire fléchir. Seulement, il n'eut pas besoin de trop forcer puisqu'elle céda. Alors il continua avec toute les autres planches, jusqu'à ce qu'elles fut toute décroché les unes après les autres.

Une fois la fenêtre dégager par tout ce rassemblement de bois, qui se trouva maintenant à même le sol, il brisa les carreaux de la fenêtre pour certains intactes avant d'actionner la poignée et d'ouvrir la fenêtre. Mais avant de s'enfuir, il se précipita une nouvel fois vers la porte, pour y coller son oreille et entendre un quelconque bruit.

Mais n'entendant toujours rien, Mathis ne perdit pas une seconde qui lui était crucial pour faire demi-tour et se déplacer en grandes enjambés qui, heureusement pour lui, la pièce où il se trouvais se situait dans les sous-sols du manoir et non aux étages où il aurais fallu qu'il saute, sans savoir si il ne se serai pas briser quelque chose.

Le jeune homme passa une jambe puis l'autre et se retrouva sur la terre ferme.

Enfin libre, il se précipita vers l'un des nombreux murs d'une sacrée hauteur qui contournaient le manoir avant de sauter très haut pour atteindre le sommet et de se laisser tomber de l'autre côté de la propriété, ce qui lui avais valut un sacré effort puisqu'il ne s'était pas nourri depuis qu'il avais de nouveaux rencontrer les deux hommes.

Désormais, il lui fallait traverser celle qu'on appelait la forêt maudite.

Maintenant que Mathis avais récupérer ses souvenirs en se réveillant dans la pièce sombre des sous-sols où il se trouvais quelques minutes plus tôt, il se souvint lorsque son ami Léo et lui, l'avais traverser. Mais à leur plus grand désarroi, il n'avais rien constater de suspect dans cette forêt soi-disant suspecte d'être-