Chapitre 20

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- Je peux savoir ce que tu fais ici, Raphaël ?! tonna Valeria en croisant les bras sous sa poitrine. Tu me suis toi aussi ou vous vous êtes fait passer le mot chacun votre tour pour me mettre les nerfs à vif ?! Parce que pour l'instant, ajouta-t-elle en haussant brièvement les épaules. C'est plutôt réussi.

Il aurais fallu être aveugle pour ne pas le voir, mais Valeria était bel et bien de mauvais humeur.

Peut-être parce qu'elle avait cette vague impression que le capitaine de l'équipe de Football de Moon's School s'était fait passer le mot avec le fils de la directrice pour l'a suivre ?! Ce qui serai assez étonnant de leur part puisqu'ils avaient l'air de ressentir beaucoup d'animosité l'un pour l'autre, le jour où le jeune timide Nicolas s'était retrouvé en mauvaise posture.

Dans l'incompréhension, le jeune homme fronça les sourcils.

- Je ne sais pas de qui tu parle quand tu dis « vous vous êtes fait passer le mot chacun votre tour » ?! Mais une chose est certaine Valérie, c'est que je ne suis pas dans ce « complot » que tu as dû t'imaginer.

La jeune fille lâcha un rire jaune.

- Tu veux vraiment me faire croire que vous n'avez pas organiser de complot contre moi ?

- Oui et puis... qui es ce mystérieux personnage que tu t'es inventé qui serai donc mon complice ? répliqua-t-il en croisant les bras sur son torse, un sourcil levé.

Valeria laissa passer quelques secondes de silence avant de dévoiler le soi-disant « complice » de son interlocuteur.

- Julien STONES.

Très surpris, Raphaël lâcha un rire devant la connerie que pouvait lui sortir son interlocutrice. Tout le monde savais au lycée que cela n'avais jamais été l'amitié folle entre le capitaine de l'équipe du Football et lui. Concernant Raphaël, ça l'étonne encore plus de savoir que la jeune fille n'ai pas ressenti toute cette animosité qui planait dans l'air entre eux deux le jour où le jeune intello faisait sa crise d'angoisse a cause de Julien et de sa bande qui l'emmerdait pour la millième fois. 

- Tu es complètement à côté de la plaque si tu crois que cet emmerdeur et moi pouvions faire équipe. C'est un imbécile ce mec.

Valeria croisa les bras en levant un sourcil presque hautain.

- Un imbécile que ta mère se permet de protéger, puisque tu avais l'air de me dire l'autre jour à la bibliothèque qu'elle n'était pas du genre a intervenir concernant le harcèlement.

- Je ne t'ai dis que la simple vérité, dit-il en haussant les épaules. Ma mère ne bougera pas le p'tit doigt. Alors pour ton bien, j'arrêterais tout de suite de me mêler des histoires des autres si tu ne veut pas risquer des représailles.

- C'est une menace parce qu'elle est Maire de Death-Blood ? répliqua la jeune fille en fronçant les sourcils.

- Je vois que ton oncle n'as pas perdu de temps pour te l'annoncer, que le métier de ma génitrice entends que directrice d'un lycée n'est pas seulement la seule fonction qu'elle occupe, dit-il sans réellement répondre à sa question.

- De toute façon, dis Valeria en haussant les épaules, je l'aurais appris tôt ou tard. Donc il n'y aurais jamais eu de bon moment pour me l'annoncer. 

- En effet, tu n'as pas tort. Et concernant ce que je te dis à propos de risquer des représailles, ce n'était pas une menace, seulement un conseil. Après, libre a toi de t'en mêler mais, ne viens surtout pas pleurer si tu t'en prendra plein à la gueule, car je t'aurais prévenu.

Pour toute réponse, Valeria hocha la tête. Mais alors qu'elle se retourna pour s'en aller, le jeune homme l'interpella et la jeune fille se stoppa pour se tourner a demi vers lui, attendant qu'il ouvre la bouche.

Death-Blood 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant