Nos cœurs brisés

VI

Pdv Bill Kaulitz :

J'ai retrouvé Victoria en pleurant dans la rue. Je l'ai donc raccompagné chez elle.

Depuis, elle ne dit plus un mot. Je sais juste que c'est à propos de mon frère.

Qu'est qu'il a fait encore ?

Arrivé dans son appartement, on s'installe sur son lit. Elle s'enroule dans sa couverture.

Je lui demande :

Bill : Tu veux m'en parler ?

Elle hoche la tête.

Elle prend une inspiration.

Je la connais, dès qu'elle fait ça, c'est que c'est pas bon. Du sens Tom à vraiment merdé.

Victoria : Ça fait un mois que Tom et moi nous nous sommes réconciliés. Tout se passait bien, on traînait ensemble, il me raccompagnait etc. C'était même un genre de flirt. J'ai commencé à croire qu'il pourrait se passer quelque chose entre nous. Puis ce matin il m'envoyait un message pour me dire qu'il ne serait pas là puisqu'il est malade.

Elle mime des guillemets sur le mot malade.

Je commence petit à petit à comprendre.

Victoria : À la sortie des cours je me rends donc chez toi de 1 lui donner les devoirs et de 2 lui annoncer que j'ai cartonné à mon devoir de maths.

Bill : Pourquoi le devoir de maths ?

Victoria : Il m'avait aidé à réviser.

Bill : Ah ok ! Continue.

Victoria : Arrivé devant sa chambre, je toque et zéro réponse. Je décide donc de rentrer. Mauvaise décision. Il était en train de rouler un patin à une pouf blondasse.

Ah le bâtard.

Victoria : Je pensais que je lui plaisait.

Bill : mais tu lui plaît !!

Victoria : Explique moi alors pourquoi il a embrassé une autre meuf en me mentant sur le fait qu'il soit malade. Parce que désolé, tu n'embrasse pas quand t'es malade !

Bill : Je pense que tu lui plaît parce que je n'ai jamais vu Tom réviser. Que se soit des maths ou autre.

Victoria : Même, il a déjà brisé mon petit cœur. C'est fini ! Plus jamais je retombe dans ces bras.

Bill : Vivi, je sais que mon frère est parfois con.

Elle me jette un regard noir.

Bill : Oui, tout le temps con, mais tu lui plaît, je te le jure.

Victoria : Admettons que le lui plaise. Alors pourquoi il a roulé une pelle à ce caniche ?

Bill : Tu me pose une colle.

Victoria : ça tombe bien, je n'ai plus envie d'en parler. Maintenant allons nous faire ces fameux chocolats chauds !