Chapitre 3

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  (NDA : Les gars, je suis désolée pour ce chapitre. A cause d'une erreur chronologique énorme, j'ai dû refaire ce chapitre en entier. Donc si vous ne le comprenez pas, ce n'est absolument pas grave. J'espère que ça n'entravera pas la compréhension globale. Voilà kiss)

Pdv Nash

Me revoilà, je ne vous avais pas manqué, à me plaindre tout le temps ? Moi, vous m'aviez manqué. Si vous êtes là ça veut dire que mon histoire vous intéresse ? Bon, peu importe, voilà la suite.

8 mois plus tard, 1 Mai  X807 :

Ça fait maintenant huit mois que je m'entraine et me fortifie. Tous les jours je m'entraine. Les muscles ne se développeront pas tout seul. Ah, ne vous inquiétez pas, (si vous vous inquiétiez), je n'ai pas arrêté d'étudier, mais mon sujet de prédilection en ce moment, c'est plus de savoir quel sport est approprié pour chaque muscle. Je ricane tout seul.

Au moment où je vous parle, je suis en train de frapper de toutes mes forces dans un sac de boxe.

Après un puissant uppercut, le cuir où tous les impacts sont ciblés a décidé de lâcher. C'est le troisième sac que je perce en deux mois. Je vais finir par acheter une carte fidélité à mon magasin d'articles sportifs.

La clairière derrière la maison de Polyussica me sert de terrain d'entrainement.

En parlant de Polyussica, je l'appelle et la préviens que je vais en ville acheter un sac. Elle me regarde avec de gros yeux.

  - Qu'est-ce que je t'ai déjà dit ? Tu ne vas pas en ville tout seul. Justement Reby est passée boire un thé, et passer un examen. Elle t'accompagnera. Et puis tu ne vas pas aller en ville comme ça. Prends une douche et habilles-toi mieux.

C'est vrai qu'avec mes cheveux mouillés de transpiration, et mon débardeur laissant voir mes muscles devenus saillants, je n'étais pas présentable. Je prends une douche rapide, et ressors en jogging et débardeur.

  - Non pas de débardeur non plus.

  - Mais il fait chaud !

- Rien à faire, haut manches longues ample, tout de suite, et ne râle pas tu sais très bien pourquoi tu dois t'habiller comme ça. C'était ton choix, alors tu le respectes. 

Elle avait raison. A Magnolia, tout le monde me connait. Pour eux, je suis un garçon frêle et sans magie, qui ne fait qu'étudier.

En réalité, je suis déjà passé dans le Sorcerer magazine pour que tout Fiore sache que « les deux célèbres mages de Fairy Tail, Natsu Dragnir et Lucy Heartfilia ont eu un enfant non-mage ».

Je dois garder ma couverture, car si quelqu'un devait me voir les muscles saillants, devenu un petit beau gosse (sans me vanter), et que cette personne va tous rapporter à mes parents, je suis foutu.

Et ce n'est pas rien de le dire. Pour le moment j'avais de la chance, l'hiver me procurais le luxe de ne pas porter de choses moulantes, mais avec l'été qui arrive, et ses chaleurs, ça va devenir un problème. Soudain un autre problème vient s'ajouter.

  - Attend, comment je vais faire ? D'habitude, je vais au magasin avec tonton Gajil, la couverture parfaite, les gens croyaient que s'était Gajil qui achetait tous ses articles, pour lui, mais là, si j'y vais avec toi, les gens vont se poser des questions.

  - Mais, non, intervient Reby. J'ai tout prévu. Si les gens se posent des questions, j'ai l'excuse parfaite. Gajil est en mission comme tu dois le savoir, et donc je prétexterais qu'il a besoins d'une paire d'altères, mais que puisqu'il est en mission avec Lily, il peut pas les acheter.

  - Reby non ! proteste Polyussica. Tu en es à quatre mois et demi. Tu ne peux plus porter ce genre de choses.

  - Mais non, la sacoche que je porte est une sacoche magique. Elle a une réserve illimitée et peu importe ce que tu mets dedans, elle reste aussi légère qu'à vide.

Polyussica consent à la laisser partir avec moi. Je lui lève le pouce pour la féliciter.

  - Bon, on est parti. Je suppose que nous rentrerons dans trente minutes. Ça ne sera pas long.

En fait, Reby est enceinte. C'est un petit cadeaux de Noël après une fête plutôt bien arrosée. Gajil et elle étaient bourrés et... voilà. 

Alors, nous sortons de la maison. Nous discutons de livres et de langues anciennes sur le trajet.

Le magasin d'articles sportifs se trouve en centre-ville.

Les passants se retournent en nous apercevant, tante Reby et moi. Il faut dire que les gens m'ont plus aperçu en trois mois qu'en sept ans. 

Dès que nous sommes arrivés dans un périmètre de moins de cinquante mètres de la boutique, des chuchotements interrogateurs se font entendre. « Qu'est-ce qu'ils font là ? C'est pour Nash ? »    Quelles commères ces habitants ! Ils ne peuvent pas s'occuper de leurs culs, sérieux. Alors, tante Reby s'empresse de démentir ces propos plus qu'erronés. Enfin, pas vraiment, mais ils ne sont pas censés la savoir.

  - Non, non. Vous vous méprenez, Gajil est en mission et il a besoin d'un nouveau sac de boxe et d'une paire d'altères, alors je viens à sa place. Et Nash était curieux des habitudes de son tonton, donc je l'ai emmené avec moi, dit-elle d'une voix assez forte pour que tout le monde l'entende.

Tout de suite, les chuchotements désagréables cessent. Je gratifie ma tante d'un regard soulagé et reconnaissant. Elle et Gajil font beaucoup pour moi. C'est les seuls à faire attention à moi, alors ils partagent mon secret.

Nous nous engouffrons dans le magasin en saluant le gérant. Il me souhaite la bienvenue. Je me dirige instinctivement vers les sacs de frappe. Je prends le même modèle que d'habitude, mais pour assurer le coup, j'en prends deux. Quand j'entends quelqu'un m'appeler.

  - Nash ! crie Reby. Tu peux venir s'il te plaît ? Gajil veux des poids de dix kilos, mais ils sont trop lourds pour moi.

  - J'arrive, mais je ne te les porte pas longtemps, tu sais, ma couverture.

  - Ah, fichue couverture, tu ne peux pas le dire à tes parents qu'on en finisse. Tu peux au moins les prendre jusqu'à la caisse, là-bas, le gérant les mettra dans le sac.

  - Impossible, ma couverture, c'est ma couverture.

  - Je vais leur dire moi, à tes parents, et ...

  - Non, je t'en supplie, leur dis pas ! Si tu veux je te ferais trente cookies en échange.

  - Soixante cookies.

  - T'es dure en affaire, mais c'est d'accord.

  - Allons payer, qu'on rentre. Je me sens toute petite à côté de toute ces machines.

Les achats finis, nous rentrons chez Polyussica. En partant, Reby me lance : « N'oublie pas mes cookies ». Je lui réponds affirmativement.

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Revenge of DraconisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant