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Juillet 2009

Hazal retourna le courrier entre ses mains. Les timbres tamponnés montraient son arrivée de Turquie. Impatiente, elle ouvrit l'enveloppe et extirpa le document. En lisant l'objet de la lettre, elle fronça immédiatement les sourcils :

"Convention de divorce à l'amiable".

Premier signe de vie de la part de sa mère...

La sonnerie retentit dans la maison. Hazal ouvrit la porte, pour voir une Doniya plus excitée que jamais.

« Devine quoi Hazzy ? Ma mère m'autorise à prendre sa voiture pour la journée ! Alors prépare-toi, on va sortir en ville ! »

Pendant que Hazal se changeait, Melisa en fit autant. Les filles la laissèrent dans le foyer Malik, pour qu'elle puisse continuer son village de Barbie avec Safaa.
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« Tu conduis comme une folle ! Hazal s'agrippa à sa ceinture alors que son amie riait hystériquement.

- J'ai mon permis, wouhouuu ! Doniya afficha un énorme sourire en remarquant l'état de la brune.

- Hey, garde tes yeux sur la route !

- Ok ! C'est juste que je suis super contente ; J'ai terminé mon A-Level, je suis admise pour mon Bachelor à l'Université de York, je viens d'avoir mon permis, et le meilleur dans tout ça c'est que je vais faire deux semaines de vacances avec ma Turque préférée !

- C'est vrai que ça fait beaucoup de bonnes choses ! Sourit Hazal. Mais tu vas me manquer en restant à l'internat de York...

- Hazzy ! Ce n'est qu'à une heure de trajet en voiture, et je vais rentrer tous les week-ends.

- Je sais mais ce n'est pas comme t'avoir ici tous les jours.

- Oh mais ne t'en fait pas je te soulerai tous les jours par messages ou je passerai mes nuits à te parler ! » Les deux amies rirent de bon cœur.

Arrivées au centre commercial, elles profitèrent des soldes pour compléter les manques dans leurs valises.

Doniya s'arrêta longuement sur les bikinis. Tandis qu'elle s'en achetait un, elle força Hazal à en prendre également.

« Il faut qu'on soit au top sur les plages de Turquie ! » Disait la Pakistanaise en passant à la caisse.

Pendant un mois entier, Doniya avait insisté auprès de son père pour aller en vacances avec Hazal et sa famille. Malgré beaucoup d'appréhension, il avait cédé quand M. Nefes avait soutenu la jeune fille.

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« Quoi ? Hors de question ! Doniya s'énerva face à son père qui s'installait sur le canapé.

- C'est mon dernier mot. Dit celui-ci en allumant la télévision.

- Mais papa ! Tu étais d'accord ! Je ne peux pas demander ça au père de Hazal... Il acceptait de m'accueillir moi ! Une personne de trop, ça ne se fait pas !

- Tant pis alors, tu n'iras pas.

- Tu sais que je viens d'acheter mon billet aller-retour à un prix élevé, et avec mon salaire des jobs d'été ! Si j'annule je ne serais pas remboursée !

- Je me répète pour la dernière fois ; soit ton frère t'accompagne, soit tu n'y vas pas. Doniya soupira pour la énième fois.

- Puisque tu changes d'avis comme ça, c'est à toi de l'expliquer à M. Nefes ! » Exaspérée, elle quitta le salon pour se rendre dans sa chambre.

Lost in the pastOù les histoires vivent. Découvrez maintenant