Entre Asphalte et Étoiles: L'amour sur le circuit de la vie!

Chapitre 8

PDV DE CHARLIE

Je me suis réveillée dans les bras de Lando ce matin. Nous sommes arrivés au lieu du prochain Grand Prix qui se tient à Miami. Les funérailles du père de Lando ont eu lieu hier, et depuis ce matin, il a l'air heureux. Je suis sûre que son père n'aurait pas voulu qu'il pleure. Je suis là pour quand il doit pleurer sur l'épaule de quelqu'un, et il sait qu'il peut pleurer devant moi.

Hier, il essayait de ne pas pleurer. Je ne me suis jamais dit qu'un jour j'allais être là pour soutenir mon pilote préféré dans une épreuve difficile de sa vie, et je suis contente de le faire. Je n'ai aucun regret de continuer à le suivre dans ses Grands Prix même après ce qui lui est arrivé. De toute façon, j'ai des gardes du corps.

À l'aéroport, il y avait une voiture noire qui nous attendait, mais pas juste une voiture noire, aussi une foule de journalistes. On se cache le visage, et on embarque dans la voiture. Les vitres sont teintées, alors je n'aurai pas besoin de cacher mon visage encore. On arrive à l'hôtel, et quand on entre dans la chambre, la première chose qu'on fait est de se coucher sur le lit.

-"JE DORS DU CÔTÉ GAUCHE DU LIT," crie Lando qui viens se laisser tomber dans le lit.

-"Parfait, je voulais dormir du côté droit de toute façon."

On reste un bon dix minutes dans le grand lit avant que je me lève pour me préparer. Ce soir, il y a un Gala.

-"Aller, Lando, lève ton joli petit cul. On doit se préparer pour le Gala."

-"J'ai pas envie."

-"M'en fous, aller." Je me dirige vers ma valise et l'ouvre. Je sors plein de robes de différentes couleurs, et je fais de même pour Lando. "Est-ce qu'on assortit nos habits? LANDO NORRIS, JE TE PARLE."

-"QUOI, ENCORE, TU ME CASSES LES COUILLES SÉRIEUX."

-"Parfait, tu iras tout seul à ton fichu Gala. Je vais aller me prendre une chambre pour moi seule."

Avant qu'il puisse répondre, je sors de la chambre et je claque la porte. J'ai laissé mes valises, je vais les prendre tantôt. Si je lui casse tant les couilles, je vais partir. Je vais à la piscine et je mets mes pieds dans l'eau. La vue est magnifique. Je reste seule un moment, et quelqu'un vient s'asseoir à côté de moi. Je n'avais pas remarqué, mais des larmes ont coulé. Je les essuie et regarde qui c'est.

-"Oh, Pierre, tu n'es pas en train de te préparer pour le Gala."

-"Oui, mais quand j'ai entendu quelqu'un claquer la porte d'une chambre, je voulais savoir qui c'était. Et quand j'ai vu que c'était toi, je voulais vérifier si tu allais bien."

-"Ne t'inquiète pas. Va te préparer pour ton Gala, je vais bien."

-"Mais toi aussi, tu devrais te préparer pour le Gala."

-"J'y vais plus."

-"Mais pourquoi tu va pas au Gala, Lando m'a dit que tu venais."

-"Quand j'ai demandé à Lando si on assortissait nos habits ensemble, il ne m'a pas répondu. Alors, je lui ai dit en criant un peu que je voulais lui parler, et il m'a répondu que je lui cassais les couilles. Alors je lui ai dit que puisque que je lui cassais tant les couilles, il n'avait qu'aller seul et que je changer de chambre.

-"Oh, Charlie." Pierre s'approche de moi et me serre dans ses bras. On finit par se lâcher. "Je vais venir avec toi chercher ta robe et tes trucs dont tu as besoin, et tu vas venir te préparer dans ma chambre."

-"Et Kika, ça va pas lui déranger ?"

-"Non, vraiment pas." On se lève, Pierre marche à côté de moi, et mes deux gardes du corps me suivent prêt derrière. "Et aussi, tu devrais changer de garde du corps et en prendre un qui s'y connaît pas en F1, parce qu'ils ne me croyaient pas quand je disais que j'étais une pilote de F1." On se met à rire tous les deux.

Arrivée à ma chambre, je prends une grande respiration et ouvre la porte. Lando est dans le lit à regarder son téléphone. Quand je commence à prendre ma robe et mes talons pour ce soir, il décale sa tête et me regarde avec des points d'interrogation dans les yeux.

-"Mais je pensais que tu voulais qu'on assortisse nos habits ensemble," me dit Lando.

-"Tu m'as dit tantôt que je te cassais les couilles, alors tu assortiras tes habits avec toi-même. Je vais me préparer avec Pierre et Kika."

Je prends ma trousse à maquillage et sors de la chambre. Rendue à la chambre à Pierre, il scanne sa carte et ouvre la porte.

-"Mon amour, j'ai quelqu'un pour toi."

-"Omg, c'est qui ?," demande Kika quand elle arrive devant Pierre. Quand elle tourne la tête pour me voir, elle saute dans mes bras. "Ma belle, ça fait longtemps, tu fais quoi ici ?"

-"Je viens me préparer avec vous, et je vais au Gala aussi."

-"Mais tu n'allais pas avec Lando?"

-"Je vais te raconter le temps pendant qu'on se prépare." Elle hoche la tête, et on va dans la salle de bain.

Je lui raconte ce qui s'est passé pendant que l'on se maquille. Après, on va s'habiller, moi avec une longue robe noire avec des gants longs noirs et des talons hauts noirs, et elle, une robe rose pastel et des talons blancs. On finit par se coiffer toutes les deux, et on décide de se friser les cheveux.

-"Mais tu sais, Charlie, laisse une chance à Lando avec tout ce qu'il vit en ce moment, c'est difficile.!

-"Ouin, je sais, mais moi aussi j'ai vécu un traumatisme, et je suis restée calme." Kika, n'a pas le temps de répondre, que l'on frappe à la porte. Je pars ouvrir, et c'est Lando.

-"Salut, Charlie,"dit-il.

-"Tu veux quoi, Lando?"

-"Je veux me faire pardonner, viens avec moi, et on discute de ce qui s'est passé." Je tourne la tête vers Kika, et elle hoche la tête pour dire que je peux y aller. Je m'approche d'elle, la serre dans mes bras, et fait de même pour Pierre.

-"On se voit là-bas," dis-je à Kika et Pierre.

À la voiture, Lando et moi, on s'assoit tous les deux derrière. La voiture démarre, et on ne parle pas. Mais clairement, ce n'est pas moi qui vais parler en premier. J'entends encore jusque-là, jusqu'à ce qu'il décide de parler.

-"Je suis désolé, Charlie, d'avoir dit ça, je n'y pensais pas."

-"Alors pourquoi tu as dit ça?"

-"Avec tout ce que je vis en ce moment, c'est difficile."

-"Et c'est difficile pour moi aussi parce que j'ai failli mourir, moi aussi."

-"On s'en fout, arrête de penser à ta petite personne. Moi, mon père est mort."

-"JE PENSE PAS À MA PUTAIN DE PERSONNE PARCE QUE ÇA FAIT DEUX SEMAINES QUE JE SUIS LÀ À TE RECONFORTER ET TE REMONTER LE MORAL. PUTAIN, LANDO, ET T'AURAIT FAIT QUOI SI ÇA AVAIT ÉTÉ MOI QUI SERAIS MORTE." Il ne répond pas. "Désolée, j'aurais pas dû m'énerver."

-"Et moi, j'aurais pas dû dire ça." Il me prend la main et me dépose un baiser sur le front.

-"Tu sais, Lando, mon père à moi m'a abandonnée pour sa femme. Je sais ce qu'on ressent quand on perd notre figure paternelle. Et j'ai passé cette épreuve seule, pas d'amis pour me soutenir, rien. C'est là que j'ai commencé à me faire vomir et que je me mutilais. Je fais tout ça parce que, putain, même si on vient de passer deux semaines à être sur un divan, et qu'on se connaît, je t'aime, et je ne veux pas que tu traverses ce que moi j'ai traversé, et encore moins seul." Il pose ses mains sur ma joue, m'embrasse, et je l'embrasse en retour.

-"Je t'aime aussi, et maintenant, je suis là moi aussi. Si quelque chose t'arrive, tu pourras compter sur moi, mon cœur, et je vais prendre soin de toi comme toi tu prends soin de moi." Il m'embrasse encore. Là, on peut dire qu'on est en couple, nous deux?," demande a Lando.

-"Oui," je répond.