Entre Asphalte et Étoiles: L'amour sur le circuit de la vie!

Chapitre 7

2 semaine plus tard

PDV DE LANDO

Le son des cloches résonnait à travers l'enceinte solennelle de l'église, annonçant le début de la cérémonie funéraire. L'air était lourd de tristesse, et une mer de visages attristés s'était rassemblée pour rendre hommage à la vie qui s'était éteinte tragiquement. La scène était empreinte d'une atmosphère sombre et solennelle, chaque regard portant le poids de la perte inattendue qui avait frappé de plein fouet.

L'église, ornée de lumières tamisées et de fleurs en deuil, était devenue le lieu de recueillement pour rendre un dernier hommage à mon père. Les larmes roulaient sur les visages, les sanglots étouffés résonnant parmi les murmures de consolation. Les sièges de bois poli étaient occupés par des proches, des amis et d'autres pilotes, tous réunis pour partager la douleur de cette perte déchirante.

Ma copine se tenait à mes côtés, une présence réconfortante dans cette mer d'émotions tourmentées. Ses doigts entrelacés avec les miens étaient un soutien silencieux, une affirmation tacite que nous traverserions cette épreuve ensemble. Elle comprenait la complexité de mes sentiments, offrant une épaule compatissante sur laquelle reposait le fardeau du chagrin. Le prêtre, vêtu de ses ornements liturgiques, s'avança vers le pupitre et commença à prononcer des paroles de réconfort, appelant à la mémoire de la vie bien vécue de mon père.

Des anecdotes chaleureuses et des souvenirs poignants furent partagés, éclairant la salle d'éclats de sourires malgré l'obscurité qui persistait. Le cercueil, drapé du drapeau qu'il avait tant honoré de son vivant, était posé au centre de l'allée principale. Les membres de la famille se levèrent pour porter les derniers adieux, chaque pas lourd de la réalité pesante de la perte. Ma mère, le visage marqué par la tristesse, déposa un baiser sur le bois sombre du cercueil, un adieu déchirant à l'amour de sa vie.

Ma copine resserra sa prise sur ma main, transmettant une force tranquille au milieu de l'adversité. Son soutien inconditionnel était une bouée dans l'océan tumultueux des émotions qui menaçaient de nous submerger. La procession funèbre sortit lentement de l'église, le cortège funèbre se dirigeant vers le lieu de repos final. Les cloches sonnaient doucement, comme un adieu silencieux. Le ciel, autrefois lumineux, semblait s'être assombri en signe de deuil. Des parapluies s'ouvraient pour protéger les participants de la pluie fine qui tombait, une métaphore météorologique de la tristesse qui enveloppait nos cœurs. Arrivés au cimetière, le processus de l'inhumation commença.

Les pelles frappaient la terre fraîche, symbolisant la séparation finale entre la vie et la mort. Les regards étaient rivés sur le cercueil descendant lentement dans la tombe, un geste symbolique marquant la fin d'un chapitre et le début d'une douloureuse absence. La pluie tombait plus fort maintenant, mais aucune goutte ne pouvait égaler les larmes versées par ceux qui avaient aimé et perdu. Les regards étaient perdus dans le lointain, chacun plongé dans sa propre réflexion. Pourquoi avait-on voulu tuer mon père, le poignarder avec une cruauté insensée ? Cette question, un écho silencieux dans l'esprit de tous, ajoutait une couche de mystère à cette tragédie.

Ma copine restait près de moi, son soutien indéfectible une constante réconfortante. Alors que la terre recouvrait le cercueil, les pleurs silencieux se mêlaient au bruit régulier de la pluie. Les pensées tourbillonnaient dans ma tête, cherchant des réponses à l'incompréhensible. Les motifs derrière cet acte violent semblaient flous, mais la douleur qu'il avait engendrée était d'une clarté écrasante. Après la cérémonie, les gens se dispersèrent lentement, laissant derrière eux le lieu de repos de mon père. Ma copine m'entoura de ses bras, offrant son épaule compatissante. Nous étions seuls, confrontés à l'immensité de la perte et à la complexité des émotions qui nous submergeaient.